Politique Eco
Politique & Eco n°432 avec Pierre Jovanovic : Même les banques centrales (BCE, FED) sont en déficit
Parmi les banques commerciales déjà en difficulté, il faut signaler la Société Générale qui après avoir vendu les fonds de tiroir, vend même le tiroir ! La SG a été sauvée en 2008 par les banques américaines et celles-ci veulent maintenant un sérieux retour sur investissements, ayant un maximum d'actions. Morgan Stanley a dégradé le titre de la banque.
Mais ce sont aussi les banques centrales qui entrent dans les déficits. Dans son bilan 2023 publié jeudi 22 février, la Banque centrale européenne annonce avoir subi une perte de 1,3 milliard €, c’est aussi le cas de la FED et d’autres banques européennes. La hausse des taux voulue par elles en est la cause. Les banksters de la BCE prêtent de l'argent qu'ils n'ont pas à des banksters de la zone qui en manquent. "C'est de la cavalerie financière et de la création monétaire ex nihilo létale à terme" (Chevalier.biz). Un motif d’inquiétude supplémentaire qui rappelle la crise de 2008, les prêts interbancaires se tarissent faute de liquidités. Et pendant ce temps l’or ne cesse de monter 2 300 $ l’once pour 31 grammes.
Dans la série des déficits, voici maintenant les assurances : CGI Bâtiment (assurances), essentiellement dû à celle du grand groupe de construction Français, GEOXIA (Les Maisons Phoenix) en faillite.
Pour Pierre Jovanovic, il y a un cygne noir, celui du nombre des morts de la vaccination (source Bloomberg), conséquences inattendues : des procès et des versements d’indemnités conséquentes aux victimes.
Et pendant ce temps, Emmanuel Macron et Bruno Le Maire se heurtent au mur de la dette. Ils ont définitivement transformé la France en Grèce de 2009. Quant au livret A, il va servir à financer la guerre en Ukraine .
De tout cela l’opinion, en France et aux Etats-Unis, commence à s’apercevoir et les médias mainstream connaissent des difficultés, même le Wall Street journal perd des lecteurs, alors que les bourses continuent leur lévitation, en contradiction avec un situation économique fortement dégradée.
Politique & Eco - Jacques Sapir : La Russie au bout du modèle Poutine ?
Un ralentissement de l’économie russe ? Le président Poutine a lui-même reconnu une tendance baissière de l’activité de son pays. Les faits sont là : 1,5% de croissance au 1er trimestre 2025 contre 4,5% au trimestre précédent. Maxim Oreshkin, principal conseiller économique de Vladimir Poutine, évoque un épuisement du modèle national, malgré un taux de chômage au plus bas à 2,3%... Entre volonté de croissance, demande d’investissements et politique monétaire de la Banque centrale, un débat fondamental s’installe au sein des dirigeants russes.
L'économiste Jacques Sapir, membre de l’Académie des sciences de Russie, est l'invité de "Politique & Eco" pour répondre aux grands enjeux de l'économie russe de l'après-guerre :
- Comment expliquer le ralentissement de l'activité économique russe ?
- Comment la Banque centrale de Russie va-t-elle gérer son taux directeur pour répondre à la demande d'investissements ?
- Quels scénarios de fin de guerre peut-on imaginer avec la fin des livraisons d'armes de Donald Trump à l'Ukraine ?
- Comment la ligne de front évolue-t-elle ?
- Quel avenir attend le président Zelensky ?
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Pouvoir d’achat et bien-être : les grands oubliés de la politique".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici : https://bit.ly/45Jhlnd
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