Zooms

Zoom - Colonel Jacques Hogard et Bojana Kondic Panic : Les impacts du conflit ukrainien sur les Balkans

Publiée le 15/12/2022

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine replace les Balkans et l’Europe du Sud au coeur de l’actualité et des enjeux géostratégiques. Pour en parler, TVL accueille Bojana Kondic Panic, ambassadeur de la Bosnie-Herzégovine en France, et le colonel Jacques Hogard, spécialiste des Balkans et auteur d’un ouvrage référence : "L’Europe est morte à Pristina".

Complexe dans sa composition politique et institutionnelle, la Bosnie-Herzégovine dont la capitale est Sarajevo est formée de deux grandes entités et de trois peuples constitutifs (Serbes, Croates et Bosniaques). Elle doit faire face à de multiples défis économiques auxquelles s’ajoutent des influences extérieures : les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Russie et évidemment la Turquie.

Pour Bojana Pondic Panic, il est nécessaire que son pays retrouve une véritable indépendance, rejoigne une Union européenne souvent ingrate et injuste (une demande formulée depuis vingt ans) et conserve une neutralité à l’égard de la Russie dans le conflit avec l’Ukraine. Une attitude qui exige une très grande diplomatie mais qui vise à ce que la Bosnie-Herzégovine et son peuple ne soient pas regardés comme une colonie pour des intérêts venant de l’étranger.

Zoom - Jacques Georges : La Russie de Poutine pour sauver l'Europe ?

Publiée le 06/03/2025

"L'UE a fait flop dans tous les domaines, elle est l'idiot du village planétaire mais l'UE est la plus belle réalisation de ma génération, notre seul espoir d'exister encore demain". Jacques Georges, ancien financier proche de la Nouvelle Droite, concède qu'il a toujours été disruptif... Son ouvrage "Mon époque et moi sommes mariés sans amour" l'illustre bien. L'auteur affirme qu'il rêve encore d'une grande Europe, avec la Russie, seule façon d'être autosuffisant : tout l'inverse de ce que l'UE a fait ces dernières années... avec les dirigeants français, fossoyeurs d'une démocratie souveraine et populaire. Face à cela, il constate que le désastre (comme la destruction de Nord Stream) ne suscite pas de réaction violente. Jacques Georges évoque aussi la guerre en Ukraine, "queue de comète de la Guerre froide", l'amour de Poutine pour l'Europe et les conséquences économiques pour la France du retour de Donald Trump à la Maison Blanche.