Zooms

Zoom - Daniel de Montplaisir : Ces nobles qui ont fait la Révolution !

Publiée le 19/09/2024

Par les temps qui courent, il est toujours intéressant de connaître les raisons du déclenchement d’une révolution. L’historien Daniel de Montplaisir s’est directement intéressé à ce processus dans "Ces nobles qui ont fait la Révolution" (Editions du Rocher).

Précurseurs, agitateurs, fondateurs… Toute une partie de la noblesse s’est placée d’emblée, à l’avant-garde des événements révolutionnaires. S’appuyant sur des sources souvent inexploitées, l’historien démontre que cette noblesse "libérale", avant d’être broyée, a joué pleinement son rôle dans plusieurs grandes réformes : de l’abolition des droits seigneuriaux à la rédaction de la Constitution.

Tout au long de l’ouvrage, Daniel de Montplaisir évoque le rôle important de la franc-maçonnerie, des philosophes des Lumière mais aussi des politologues antiques. Il démontre aussi qu’il convient de mettre un terme à l’idée reçue que la cause de la Révolution se résume en la confrontation d’une noblesse forcement privilégiée et du reste du peuple ployant sous le poids de la misère et des frustrations.

L’étude des mécanismes qui ont mené à 1789 et à la Terreur peut-elle aussi nous permettre de mieux comprendre la situation politique actuelle de la France ? Réponse dans cet entretien.

Zoom Exclusif : Bruno Guillot : "J’ai exécré la société occidentale !"

Publiée le 11/11/2025

"Adieu Soulayman" est plus qu’un livre : c’est une traversée. Celle d’un jeune Belge, né dans le vide spirituel et identitaire de l’Europe actuel, qui devient imam salafiste avant de tout quitter pour retrouver sa voie. Bruno Guillot raconte comment l’appel de Dieu s’est confondu, dans sa jeunesse, avec la séduction d’une idéologie totalisante. De Charleroi à Médine, de la ferveur à la peur, il dévoile de l’intérieur les mécanismes de sa radicalisation salafiste, de son rôle de prédicateur. Son témoignage, sans haine ni rancune, mais glaçant, explore les zones grises : l’aspiration à la pureté, la quête d’appartenance, le besoin d’absolu.

Puis vient la rupture : le doute, la désillusion, la fin des certitudes. À travers son récit, c’est tout un monde qui se dévoile - celui de jeunes Européens désorientés, vulnérables aux certitudes du fanatisme. Mais c’est aussi l’histoire d’une résurrection : celle d’un homme qui choisit la conscience plutôt que la soumission. Aujourd’hui, Bruno Guillot parle avec lucidité de ce qu’il fut, de ce qu’il a cru, et de ce qu’il veut transmettre.

Adieu Soulayman, c’est le cri d’un converti à rebours, un appel à rallumer la lumière du monde. Un témoignage nécessaire pour comprendre notre temps. On ne sort pas indemne de ce voyage au cœur de l’Islam radical.