Zooms

Zoom - Didier Béoutis : Les écrivains dans la deuxième guerre mondiale

Publiée le 27/04/2021
Ils étaient 197. Leur nom est gravé au Panthéon. Ils furent l’honneur de la France. Pour elle, ces 197 écrivains firent le sacrifice suprême. Hommes ou femmes, célèbres ou peu connus, chrétiens, juifs ou athées, de droite ou de gauche, Français libres ou Résistants, c’étaient des héros purs, des âmes fortes, au courage indomptable, dont la courte biographie dans ce livre porte témoignage. Tous avaient une œuvre en cours et une place dans le monde des lettres, que les Allemands supprimèrent en commettant des actes barbares. Ces écrivains combattants sont des martyrs. Dans les camps d’extermination ou ailleurs, la Gestapo les liquida d’atroces manières. Ils furent fusillés, abattus à la mitraillette, assassinés de mort lente en étant épuisés au travail, privés de sommeil, affamés, malades et non soignés, roués de coups, torturés, décapités ou gazés. Ils ne moururent pas en vain. Eux qui avaient la France au cœur contribuèrent à sa victoire. Le livre "Les écrivains dans la deuxième guerre mondiale" leur rend hommage.

Zoom - Jean-Loup Bonnamy : Immigration : une idéologie meurtrière ?

Publiée le 06/01/2025

Racisme, colonisation, esclavage : l'Occident, névrosé, s'accuse encore et toujours de tous les maux. C'est oublier que tous les peuples ont été tantôt conquérants, tantôt conquis et que l'esclavage a été pratiqué par toutes les civilisations. Et si cette éternelle autoflagellation, prétendument désintéressée, était en fait une façon paternaliste de rester au centre de l'attention ? Hier, l'Occident se présentait comme le bienfaiteur de l'humanité. Aujourd'hui, il prend la pose du grand méchant universel. Du colonialisme à la repentance, du héros au bourreau, la démarche reste cependant la même : nier l'histoire propre des autres civilisations et faire de l'homme blanc l'unique acteur digne d'être sur la scène. Pour éviter notre suicide, Jean-Loup Bonnamy, ancien élève de l'Ecole normale supérieure et auteur de "L'Occident déboussolé", explique que nous devons en rabattre sur notre égocentrisme et notre haine de nous-mêmes, pour accepter l'idée de n'être ni meilleurs ni pires que les autres.