Zooms

Zoom - Eric Naulleau : Grandeur et déchéance du camarade Mélenchon

Publiée le 09/04/2024

Essayiste, journaliste de radio et de télévision, Eric Naulleau est aussi un redoutable pamphlétaire et il le prouve avec un brûlot intitulé "La République, c’était lui ! - Grandeur et déchéance du camarade Mélenchon". Puisque la gauche ressemble de plus en plus au Titanic après sa rencontre avec l’iceberg fatal, Eric Naulleau s’intéresse au capitaine du navire. Relégué dans les soutes du Parti socialiste, le camarade Mélenchon eut un jour l’idée, pour gagner les galons convoités, d’abandonner toutes ses convictions. C’est ainsi que l’intransigeant républicain, le laïcard convaincu, devint le chantre du communautarisme et du séparatisme islamiste. Toute la gauche se trouva entraînée par le fond à sa suite, jusqu’au refus des Insoumis de reconnaitre le caractère terroriste des événements du 7 octobre 2023, en Israël. 

"La République, c’est lui !" est l’histoire d’un naufrage, celui d’un camp idéologique en lutte contre les valeurs fondamentales de la France, au point de faire courir à notre pays un risque de guerre civile. Eric Naulleau n’y va pas par quatre chemins : "Mélenchon est le cavalier perdu d’une gauche en pleine déroute morale, un fuyard, un traître à la nation !".

Zoom - Philippe Pichon : Ces mousquetaires qui défient Sartre et ses héritiers, style Ernaux !

Publiée le 10/11/2025

Philippe Pichon incarne un parcours hors norme : policier atypique, poète engagé, écrivain, mais aussi lanceur d’alerte. Il a su transformer son expérience de terrain en matière littéraire et polémique. Auteur de plusieurs dizaines d’ouvrages, il vient de publier un essai foisonnant consacré aux "Hussards, mousquetaires des lettres", des années Silex aux minutes McDo !

Au cœur des années 1950, dans l’immédiat après-guerre, un groupe de jeunes mousquetaires des lettres a bousculé Sartre et les existentialistes en opposant à l’idéologie leur désinvolture, leur subjectivité et leur goût du style libre. Électrons indociles et "droitiers" assumés, ces écrivains proposaient une littérature faite de trouvaille langagière, d’élégance, d’insolence et d’un refus viscéral du dogme.

Se réclamant de la grande tradition littéraire française - de Barrès à Stendhal, de Morand à Chardonne, sans oublier Céline -, les Hussards ont fait souffler un vent de liberté dans la littérature d’après-guerre, donnant un coup de vieux aux écrivains installés et aux gardiens du temple sartrien.

À l’heure où les talents littéraires ne sautent plus aussi facilement aux yeux, Philippe Pichon nous invite à redécouvrir Roger Nimier, Antoine Blondin, Jacques Laurent, Michel Déon et tous ceux qui ont rendu à la littérature française son panache, son romanesque et sa hardiesse.