Zooms

Zoom - Frédéric Aigouy : Le journaliste interdit d’Elysée !

Publiée le 22/02/2024

Le 14 février dernier, le journaliste indépendant Frédéric Aigouy assiste comme souvent à la conférence de presse qui suit le Conseil des ministres. Après des déclarations hasardeuses de Stéphane Séjourné sur l’OTAN et la sécurité de l’UE, prétendument en danger face à la menace russe, il pose une question au porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, au sujet des responsables du sabotage de Nord Stream, un véritable acte de guerre contre l’Europe. Silence radio… Il s’interroge encore ? N’y a-t-il pas autre chose qui est en train de se jouer ?

Frédéric Aigouy attend toujours une réponse du ministre sur les menaces venues de l’étranger… Une réponse qu’il n’est pas prêt d’obtenir. En effet, depuis cet épisode, Frédéric Aigouy s’est vu refuser son accréditation à l’Elysée, sans motif. Il nous raconte les coulisses de ces épisodes. 

Zoom - Xavier Moreau : Je conteste totalement une "iranisation" de l’économie russe !

Publiée le 26/11/2025

Xavier Moreau répond au général Mandon ! Analyste politico-stratégique et homme d’affaires installé à Moscou depuis plus de vingt-cinq ans, Xavier Moreau est le fondateur du site d’analyse Stratpol. Ancien militaire et spécialiste de la Russie, il réagit aux récents propos du général Mandon, chef d’état-major des armées, qui a alerté les Français sur le manque de force d’âme nécessaire, selon lui, pour accepter les sacrifices que pourrait exiger la défense nationale — allant jusqu’à évoquer l’idée d’"accepter de perdre nos enfants".

Xavier Moreau répond également à l’accusation selon laquelle la Russie se préparerait à agresser un pays de l’OTAN dans les trois ou quatre ans. Le fondateur de Stratpol revient longuement sur les pourparlers de paix en cours à Genève, sur l’attitude des Européens et sur la progression continue de l’armée russe le long des mille kilomètres de front, particulièrement dans l’est de l’Ukraine.

Enfin, il répond aux analyses de l’IFRI (Institut français des relations internationales), qui évoque une "iranisation" de l’économie russe - c’est-à-dire un modèle économique adoptant des caractéristiques proches de celle de l’Iran : produits obsolètes, difficultés d’innovation et orientation massive vers l’effort de guerre.