Zooms
Zoom - Hervé Moreau : Révélations du gendarme le plus puni de France
Le capitaine Hervé Moreau est officier de gendarmerie retraité depuis 2021. Diplômé de l’Ecole spéciale militaire de St-Cyr, il a passé presque 30 ans au sein des forces armées, apprécié et respecté. En 2020, refusant de fouler aux pieds ses convictions sur l’autel du carriérisme, il rompt son droit de réserve en publiant "Vérités d’un capitaine de gendarmerie". Dans ce qui va devenir un best-seller, il met en cause la hiérarchie de "bureaucrates calculateurs et intrigants", dénonce le laxisme de la justice et l’explosion de l’insécurité en zone rurale notamment.
Pour ce livre, Hervé Moreau va être l’officier de gendarmerie le plus puni de France avec un blâme du ministre des Armées, Florence Parly et 40 jours d’arrêts de rigueur. C’est la plus haute sanction disciplinaire susceptible d’être infligée à un officier de l’armée française. Mais les poursuites et les persécutions ne s’arrêtent pas là. A tel point que, il y a quelques mois, après la parution d’un nouvel ouvrage intitulé "Candidat libre", Hervé Moreau décide de porter plainte contre la gendarmerie nationale. Un fait exceptionnel !
Il explique son geste lourd de conséquences en exclusivité sur TVL et affirme : "Toute ma vie j’ai protégé et servi les autres. Toute ma vie je me suis conduit avec honneur et dévouement au service de l’intérêt général et du bien commun. Aujourd’hui, je suis à mon tour une victime".
Zoom - Jean Sévillia et Jean-Christophe Buisson : Guerre civile, la France au bord de l’abîme
Dans la lignée de leur précédent ouvrage "Le dernier carré", Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia ont réuni des historiens et des journalistes de renom pour raconter les guerres civiles les plus marquantes de l’histoire de l’humanité : "Les guerres civiles de la Renaissance à nos jours". Le directeur adjoint du Figaro Magazine et l’historien bien connu ont sélectionné vingt conflits emblématiques couvrant les cinq derniers siècles.
Dans un important avant-propos, ils rappellent une vérité essentielle : les guerres civiles sont inhérentes à la condition humaine et n’éclatent jamais de manière totalement soudaine. Pour les auteurs, les idéologies et les religions constituent souvent des moteurs puissants de division. D’autres facteurs doivent également être pris en compte, notamment les dimensions sociales ou identitaires. Pour illustrer leur propos, Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia évoquent aussi bien la guerre civile en Yougoslavie que la guerre de Vendée ou encore l’Algérie française.
Au-delà des exemples concrets et des récits de ces épisodes tragiques, les auteurs posent une question centrale : les sociétés modernes du XXIᵉ siècle sont-elles mieux armées pour éviter ce type d’embrasement ? Les institutions, les médias, le droit international ou la mémoire collective constituent-ils des garde-fous suffisants pour prévenir tout basculement ?
Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia avancent plusieurs éléments de réponse. Ils soulignent notamment les fractures socio-culturelles (comme celles liées à l’immigration) ou socio-politiques (par exemple l’extrême gauche radicale) qui assombrissent l’avenir et fragilisent les aspirations à l’unité nationale. Comme ils l’écrivent : "La brutalisation de la société française donne l’impression que nous dansons au bord de l’abîme".
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