Zooms
Zoom Hommage au père henri Boulad, combattant contre l'islamisme
Le père jésuite de rite Melkite Henri Boulad s’est eteint le 14 juin à l’age de 92 ans. KHenri Boulad fut à la tête du Collège de la Sainte Famille des Jésuites du Caire. Ses homélies, ses publications, ses livres, ses conférences ont été traduites en plus de quinze langues. D’un courage exceptionnel, il a exprimé sa clairvoyance à l’égard de l’islamisme.
Après les abominables attentats survenus en Egypte le dimanche des Rameaux en 2017, le père Henri Boulad etait l’invité de TVL. Il venait de publier un sévère « J’accuse » qui avait fait grand bruit. Dans l’entretien, le prêtre égyptien, qui parcourait le monde pour éveiller les consciences endormies, dénonce l’islamisme qui, dans son pays comme partout dans le monde, s’est enferré dans un dogmatisme dont il ne parvient pas à sortir. Il désigne aussi les grandes nations occidentales qui tout en prétendant défendre les valeurs de liberté, de démocratie et de droits de l’homme collaborent activement avec un islam fondamentaliste pour des intérêts bassement économiques et financiers. Un propos de grande actualité.
Zoom - Emmanuel de Waresquiel : La dette, ferment de la Révolution de 1789. Et en 2025 ?
Emmanuel de Waresquiel, grand historien du XVIIIᵉ siècle et maître des études révolutionnaires, publie "Rien ne passe, tout s’oublie". Dans ce livre de recueil et de réflexion qui scrute la mémoire et les résonances du passé, l’auteur consacre un chapitre saisissant à la dette et aux impôts. Son constat est implacable : "à chaque crise financière, on ne réforme pas l’État, on met des rustines et on parle d’augmenter les impôts". L’Ancien Régime, prisonnier de cette logique, s’effondra en 1789 lorsque l’impasse budgétaire devint insupportable et déclencha la Révolution.
Emmanuel de Waresquiel rappelle que l’Histoire bascule quand le fardeau fiscal croise l’exaspération populaire. Sa réflexion, ancrée dans une érudition solide et souvent poétique, résonne aujourd’hui avec une acuité troublante. Et si, en 2025, une nouvelle crise de la dette ouvrait les mêmes brèches que celles qui précipitèrent la fin d’un monde en 1789 ? À travers ce parallèle, l’historien avertit : soit on change tout, soit on ne fait rien. L’avenir reste suspendu à ce choix.
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