Zooms

Zoom - Jean-Claude Poizat : Carnivorisme : meurtre alimentaire, cannibalisme ?

Publiée le 02/07/2024

En s’attaquant aux fondements philosophiques et moraux de l’humanisme, l’animalisme ne vise-t-il pas à détruire les libertés individuelles qui sont à la base de notre pacte social ? Il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de défendre la consommation de viande, non parce qu’elle serait absolument bonne en elle-même, mais parce qu’elle représente un moindre mal au regard de ce que nous proposent aujourd’hui ses adversaires. En effet, le carnivorisme raisonnable et raisonné est devenu l’emblème de la fière résistance d’un style de vie humaniste, tempérant et modéré, tolérant et respectueux, non seulement des humains, mais aussi des animaux. 

Pour Jean-Claude Poizat, agrégé de philosophie, docteur en sciences politique et auteur de "Pro Steak - Le carnivorisme est un humanisme", tout doit être fait pour limiter le plus possible la souffrance animale. Mais ces exigences n’impliquent pas que l’on doive renoncer totalement, ni aujourd’hui ni demain, à l’élevage ou à la nourriture carnée. 

Zoom - Xavier Moreau : Je conteste totalement une "iranisation" de l’économie russe !

Publiée le 26/11/2025

Xavier Moreau répond au général Mandon ! Analyste politico-stratégique et homme d’affaires installé à Moscou depuis plus de vingt-cinq ans, Xavier Moreau est le fondateur du site d’analyse Stratpol. Ancien militaire et spécialiste de la Russie, il réagit aux récents propos du général Mandon, chef d’état-major des armées, qui a alerté les Français sur le manque de force d’âme nécessaire, selon lui, pour accepter les sacrifices que pourrait exiger la défense nationale — allant jusqu’à évoquer l’idée d’"accepter de perdre nos enfants".

Xavier Moreau répond également à l’accusation selon laquelle la Russie se préparerait à agresser un pays de l’OTAN dans les trois ou quatre ans. Le fondateur de Stratpol revient longuement sur les pourparlers de paix en cours à Genève, sur l’attitude des Européens et sur la progression continue de l’armée russe le long des mille kilomètres de front, particulièrement dans l’est de l’Ukraine.

Enfin, il répond aux analyses de l’IFRI (Institut français des relations internationales), qui évoque une "iranisation" de l’économie russe - c’est-à-dire un modèle économique adoptant des caractéristiques proches de celle de l’Iran : produits obsolètes, difficultés d’innovation et orientation massive vers l’effort de guerre.