Zooms

Zoom - Jean-Claude Poizat : Carnivorisme : meurtre alimentaire, cannibalisme ?

Publiée le 02/07/2024

En s’attaquant aux fondements philosophiques et moraux de l’humanisme, l’animalisme ne vise-t-il pas à détruire les libertés individuelles qui sont à la base de notre pacte social ? Il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de défendre la consommation de viande, non parce qu’elle serait absolument bonne en elle-même, mais parce qu’elle représente un moindre mal au regard de ce que nous proposent aujourd’hui ses adversaires. En effet, le carnivorisme raisonnable et raisonné est devenu l’emblème de la fière résistance d’un style de vie humaniste, tempérant et modéré, tolérant et respectueux, non seulement des humains, mais aussi des animaux. 

Pour Jean-Claude Poizat, agrégé de philosophie, docteur en sciences politique et auteur de "Pro Steak - Le carnivorisme est un humanisme", tout doit être fait pour limiter le plus possible la souffrance animale. Mais ces exigences n’impliquent pas que l’on doive renoncer totalement, ni aujourd’hui ni demain, à l’élevage ou à la nourriture carnée. 

Zoom - André Perrin : Wokisme : les contorsions du progressisme

Publiée le 16/10/2025

Parler du wokisme, c’est s’exposer immanquablement à l’objection selon laquelle on parle de quelque chose qui n’existe pas : "Le wokisme n’existe pas", c’est une "obsession française", selon le journal Le Monde, une "chimère".

Woke et wokisme rejoignent ainsi au rayon des choses inexistantes la théorie du genre, le politiquement correct, l’islamo-gauchisme. En revanche, l’extrême-droite et la "fachosphère" existent bel et bien.

Dans son ouvrage "Paradoxes de la pensée progressiste", le philosophe André Perrin montre que cette sélectivité est le signe parfait des idéologues dont l’une des plus profondes convictions est qu’on peut changer les choses en changeant les mots, et ils s’y emploient en tentant d’imposer aux autres leur novlangue. L'auteur dresse un état des lieux et fait réfléchir savoureusement en pointant les multiples contradictions des idéologues qu’on peut quotidiennement voir et entendre en écoutant la radio publique et en lisant la "bonne presse".