Zooms

Zoom - Jean-Claude Poizat : Carnivorisme : meurtre alimentaire, cannibalisme ?

Publiée le 02/07/2024

En s’attaquant aux fondements philosophiques et moraux de l’humanisme, l’animalisme ne vise-t-il pas à détruire les libertés individuelles qui sont à la base de notre pacte social ? Il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de défendre la consommation de viande, non parce qu’elle serait absolument bonne en elle-même, mais parce qu’elle représente un moindre mal au regard de ce que nous proposent aujourd’hui ses adversaires. En effet, le carnivorisme raisonnable et raisonné est devenu l’emblème de la fière résistance d’un style de vie humaniste, tempérant et modéré, tolérant et respectueux, non seulement des humains, mais aussi des animaux. 

Pour Jean-Claude Poizat, agrégé de philosophie, docteur en sciences politique et auteur de "Pro Steak - Le carnivorisme est un humanisme", tout doit être fait pour limiter le plus possible la souffrance animale. Mais ces exigences n’impliquent pas que l’on doive renoncer totalement, ni aujourd’hui ni demain, à l’élevage ou à la nourriture carnée. 

Grand Angle : Boualem Sansal, une voix libre se raconte sur TVL

Publiée le 22/11/2024

Critique du système politique algérien, l’écrivain franco-algérien a disparu à Alger depuis plusieurs jours. Plusieurs médias annoncent son arrestation par les autorités locales.Alors qu'on était sans nouvelles, des organes de presse ont révélé qu'il avait été arrêté à l'aéroport d'Alger, le samedi 16 novembre. L'information a, depuis, été confirmée et l'on sait désormais qu'il a été emprisonné. Cette arrestation arbitraire suscite une vague d’indignation en France.
Qui est Boualem Sansal  ? C’ est un des écrivains de langue française les plus lus à travers le monde.  Lors de récentes « Conversations » avec Paul-Marie Couteaux , les téléspectateurs ont pu découvrir cet intellectuel au charme inimitable. Dans cet entretien,  il raconte son enfance dans un quartier pauvre d’Alger, près de la maison d’Albert Camus dont la mère est une amie de la sienne, l’indépendance vécue par l'adolescent algérien comme un déchirement, la communion de la famille dans les livres, notamment ceux que dévore sa mère, puis de brillantes études scientifiques. Quand, dans les années 90, survient la terreur islamiste et qu’il doit, comme tous les siens, survivre en se faufilant entre les filets de deux dictatures, celle de l’Etat des "généraux gredins" et celle des "barbus", le jeune ingénieur, enseignant à l’école polytechnique d’Alger, veut comprendre : il prend la plume et raconte sans fin, à travers des livres qui sont de véritables "tissus d’émotions", un drame qui, avertit l’écrivain avec un courage de dire et une faconde inimitables, pourrait bien être celui de la France.