Zooms

Zoom - Laurent Dandrieu : Louis XIV-Molière : une amitié à la gloire de la France

Publiée le 05/11/2024

Entre Louis XIV et Molière, il y a bien plus qu'une admiration mutuelle, bien plus qu'une complicité. Molière, devenu peu à peu l'informel surintendant des plaisirs du roi, est une pièce maîtresse. L'auteur du Tartuffe ne se contente pas d'utiliser la protection de son souverain pour distiller la satire des mœurs qui sont au cœur de son art, il sert d'autant plus volontiers le projet royal que celui-ci rejoint celui de son théâtre. Dans son ouvrage "Le Roi et l'Arlequin", le journaliste à Valeurs actuelles, Laurent Dandrieu, explique comment Louis XIV trouva en Molière le plus parfait interprète de cette mesure française qu'il voulait voir régner en son royaume, quand le célèbre comédien vit dans ce roi artiste, un prince selon son cœur. Sur le trône ou sur les planches, c'est de concert que le roi et l'arlequin œuvraient à la gloire de la France.

Zoom - Xavier Moreau : Je conteste totalement une "iranisation" de l’économie russe !

Publiée le 26/11/2025

Xavier Moreau répond au général Mandon ! Analyste politico-stratégique et homme d’affaires installé à Moscou depuis plus de vingt-cinq ans, Xavier Moreau est le fondateur du site d’analyse Stratpol. Ancien militaire et spécialiste de la Russie, il réagit aux récents propos du général Mandon, chef d’état-major des armées, qui a alerté les Français sur le manque de force d’âme nécessaire, selon lui, pour accepter les sacrifices que pourrait exiger la défense nationale — allant jusqu’à évoquer l’idée d’"accepter de perdre nos enfants".

Xavier Moreau répond également à l’accusation selon laquelle la Russie se préparerait à agresser un pays de l’OTAN dans les trois ou quatre ans. Le fondateur de Stratpol revient longuement sur les pourparlers de paix en cours à Genève, sur l’attitude des Européens et sur la progression continue de l’armée russe le long des mille kilomètres de front, particulièrement dans l’est de l’Ukraine.

Enfin, il répond aux analyses de l’IFRI (Institut français des relations internationales), qui évoque une "iranisation" de l’économie russe - c’est-à-dire un modèle économique adoptant des caractéristiques proches de celle de l’Iran : produits obsolètes, difficultés d’innovation et orientation massive vers l’effort de guerre.