Zooms
Zoom - Laurent Dandrieu : Louis XIV-Molière : une amitié à la gloire de la France
Entre Louis XIV et Molière, il y a bien plus qu'une admiration mutuelle, bien plus qu'une complicité. Molière, devenu peu à peu l'informel surintendant des plaisirs du roi, est une pièce maîtresse. L'auteur du Tartuffe ne se contente pas d'utiliser la protection de son souverain pour distiller la satire des mœurs qui sont au cœur de son art, il sert d'autant plus volontiers le projet royal que celui-ci rejoint celui de son théâtre. Dans son ouvrage "Le Roi et l'Arlequin", le journaliste à Valeurs actuelles, Laurent Dandrieu, explique comment Louis XIV trouva en Molière le plus parfait interprète de cette mesure française qu'il voulait voir régner en son royaume, quand le célèbre comédien vit dans ce roi artiste, un prince selon son cœur. Sur le trône ou sur les planches, c'est de concert que le roi et l'arlequin œuvraient à la gloire de la France.
Zoom - Jean Sévillia et Jean-Christophe Buisson : Guerre civile, la France au bord de l’abîme
Dans la lignée de leur précédent ouvrage "Le dernier carré", Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia ont réuni des historiens et des journalistes de renom pour raconter les guerres civiles les plus marquantes de l’histoire de l’humanité : "Les guerres civiles de la Renaissance à nos jours". Le directeur adjoint du Figaro Magazine et l’historien bien connu ont sélectionné vingt conflits emblématiques couvrant les cinq derniers siècles.
Dans un important avant-propos, ils rappellent une vérité essentielle : les guerres civiles sont inhérentes à la condition humaine et n’éclatent jamais de manière totalement soudaine. Pour les auteurs, les idéologies et les religions constituent souvent des moteurs puissants de division. D’autres facteurs doivent également être pris en compte, notamment les dimensions sociales ou identitaires. Pour illustrer leur propos, Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia évoquent aussi bien la guerre civile en Yougoslavie que la guerre de Vendée ou encore l’Algérie française.
Au-delà des exemples concrets et des récits de ces épisodes tragiques, les auteurs posent une question centrale : les sociétés modernes du XXIᵉ siècle sont-elles mieux armées pour éviter ce type d’embrasement ? Les institutions, les médias, le droit international ou la mémoire collective constituent-ils des garde-fous suffisants pour prévenir tout basculement ?
Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia avancent plusieurs éléments de réponse. Ils soulignent notamment les fractures socio-culturelles (comme celles liées à l’immigration) ou socio-politiques (par exemple l’extrême gauche radicale) qui assombrissent l’avenir et fragilisent les aspirations à l’unité nationale. Comme ils l’écrivent : "La brutalisation de la société française donne l’impression que nous dansons au bord de l’abîme".
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