Nos sociétés sont prométhéennes : rationalistes, individualistes, progressistes, elles sont fondées sur la dévoration du monde et de la nature, dont nous nous pensons les maîtres et les possesseurs. Mais le monde a un revers et un envers, celui de l’instinct, de la pulsion, de la fête, du sacré, de la communauté. Qu’advient-il s’ils sont refoulés, si aucune place ne leur est faite ? Ne font-ils pas retour sur un mode possiblement violent ? Michel Maffesoli, sociologue joyeux, rebelle et iconoclaste mène l’enquête dans "L’ombre de Dionysos" (Éditions du Cerf).

Le monde marche à l’envers depuis un bon moment... Pour le journaliste Christian Combaz, il est de plus en plus utile d’être un salaud, ça rapporte de plus en plus. Notre invité ne blâme pas l’inversion des valeurs, mais leur effacement, leur confusion, une tentative de fabriquer un monde monopolaire, où l’envers et le signe moins ont pris toute la place de l’endroit et du signe plus. C’est la définition du diable. Dans son ouvrage "A l'endroit", Christian Combaz dresse le portrait d'une société où celui qu'il appelle "le prince de ce monde" voit son influence grandir partout, particulièrement dans une partie de l'Amérique en guerre contre le christianisme. Il explique en quoi les événements du 11 septembre témoignent d'une bascule contre la civilisation occidentale, comment la Russie, la Chine et le monde musulman semblent incarner une résistance à l'empire dominant. Et fait des révélations glaçantes sur quelques personnalités comme Bille Gates ou Jeffrey Epstein. Mais tout n'est pas perdu... le retour à la transcendance passera par la France sous la forme d'une "révélation biblique éclatante".