Zooms
Zoom - Oskar Freysinger : La politique actuelle bascule dans le grotesque
Ancien Conseiller d’Etat valaisan, homme politique suisse, Oskar Freysinger est avant tout écrivain et il le prouve en faisant son grand retour avec pas moins de trois ouvrages dont "Animalia". Ce livre se veut une dénonciation atypique et clownesque de l’idéologie mondialiste. Dans ce roman "œuvre d’un La Fontaine ayant abusé d’hallucinogènes ou d’un Esope en plein délire psychédélique", quatre animaux cabossés par la vie vont tenter d’empêcher la victoire des "buveurs d’âme du mont Kibo", allégorie de Klaus Schwab et du Forum économique mondial. Au-delà de cette fresque délirante de la civilisation occidentale où le progressisme se transforme peu à peu en régression, Oskar Freysinger évoque la situation politique en Suisse et celle de la France où la politique actuelle bascule dans le grotesque. Un entretien particulièrement dynamique et savoureux.
Zoom - Jean-Paul Gourévitch : Les contes de fées survivront-ils à la culture de masse ?
Les contes de fées ont bercé notre enfance, mais que disent-ils vraiment de la vie, du monde et de nous-mêmes ? Dans son livre "Les contes de fées de notre enfance", Jean-Paul Gourévitch revisite cet héritage universel : des récits d’initiation où le merveilleux, le rêve et la morale préparent l’enfant à affronter le réel.
L’auteur évoque la puissance initiatique du conte comme langage symbolique par lequel les peurs, les épreuves et la sagesse se transmettent de génération en génération. Mais aujourd’hui, que reste-t-il de ce patrimoine ? Le merveilleux ne s’est-il pas effacé devant la technologie, les écrans et la fiction médiatique ? Les contes de fées peuvent-ils encore survivre à la culture de masse, au conformisme et au wokisme moralisateur qui aplanissent l’imaginaire ?
Dans cet entretien, Jean-Paul Gourévitch évoque les grandes figures du patrimoine occidental : Perrault, les frères Grimm, Andersen mais aussi Gripari, ces conteurs qui, chacun à leur manière, ont façonné notre rapport au rêve, au courage, à la justice mais aussi à l’identité.
Et si, malgré tout, la magie n’était pas perdue ? Comme le rappelle l’auteur : "tant qu’il y aura des enfants pour écouter, il y aura des contes à raconter…".
Connexion
Afin d'utiliser cette fonctionnalité, vous devez vous connecter :