Zooms

Zoom - Patrick Robert : Photographe au cœur des conflits du monde actuel

Publiée le 15/11/2023

Les reporters photographes font encore rêver. Aventuriers, baroudeurs, artistes, ils ont leurs grandes figures et parmi celles-ci, on trouve le nom de Patrick Robert. Ce photographe de guerre a couvert la plupart des conflits de ces 40 dernières années. Il a travaillé pour les plus grands journaux de Time à Paris Match en passant par Newsweek, Le Figaro Magazine, le Point etc. Il a reçu une douzaine de prix internationaux et vient de publier le récit haletant de sa vie de grand reporter dans un livre-choc intitulé : "Chaque heure compte, la dernière tue".
Dans l’ouvrage, il y a la date charnière de 2003. Cette année-là, Patrick Robert est au Libéria pour suivre des combats près de Monrovia. Lors d’échanges de tirs, il est grièvement blessé par balles. A la suite de ce reportage réalisé pour Time Magazine et où il a failli perdre la vie, le journaliste va se plonger dans une introspection sur les dangers et l’utilité de ce métier. Un métier qu’il reprend et qui lui permet d’avoir suivi, en plusieurs décennies, les grands conflits du monde actuel : Iran, Irak, Afghanistan, Libye, Corée du Sud, Tchad, Algérie, Israël et la Palestine… Patrick Robert les explique de manière pédagogique et offre des éléments de réflexion pour tous les passionnés de géopolitique.
En complément de cet entretien exclusif, chacun pourra découvrir les remarquables photos du journaliste sur le site patrick-robert.com.

Zoom - André Perrin : Wokisme : les contorsions du progressisme

Publiée le 16/10/2025

Parler du wokisme, c’est s’exposer immanquablement à l’objection selon laquelle on parle de quelque chose qui n’existe pas : "Le wokisme n’existe pas", c’est une "obsession française", selon le journal Le Monde, une "chimère".

Woke et wokisme rejoignent ainsi au rayon des choses inexistantes la théorie du genre, le politiquement correct, l’islamo-gauchisme. En revanche, l’extrême-droite et la "fachosphère" existent bel et bien.

Dans son ouvrage "Paradoxes de la pensée progressiste", le philosophe André Perrin montre que cette sélectivité est le signe parfait des idéologues dont l’une des plus profondes convictions est qu’on peut changer les choses en changeant les mots, et ils s’y emploient en tentant d’imposer aux autres leur novlangue. L'auteur dresse un état des lieux et fait réfléchir savoureusement en pointant les multiples contradictions des idéologues qu’on peut quotidiennement voir et entendre en écoutant la radio publique et en lisant la "bonne presse".