Zooms
Zoom - Philippe Pellet : Les droits de l'homme, matrice des dictatures
Les droits de l'homme, détachés de toute morale transcendante, ont évolué en Europe vers l'instauration d'un ordre moral renversé. Pourquoi renversé ? Parce que si pendant mille ans d'histoire européenne, la morale émanait d'une vérité transcendante, venant donc d'en haut, depuis la deuxième moitié du XXème siècle émerge un nouvel ordre moral venant d'en bas. En effet, la morale est aujourd'hui dictée par l'Individu revendiquant toujours plus de droits, au détriment des droits humains tels qu'ils étaient conçus à l'origine. Sur ce sujet souvent monopolisé par les débats idéologiques, l'analyse objective menée par Phillippe Pellet dans son ouvrage "L'ordre moral renversé - Le naufrage des droits de l'homme en Europe", met en évidence les origines et les mécanismes des mutations sociétales en cours, tout en montrant les risques qui en découlent.
Zoom - Jean-Paul Gourévitch : Les contes de fées survivront-ils à la culture de masse ?
Les contes de fées ont bercé notre enfance, mais que disent-ils vraiment de la vie, du monde et de nous-mêmes ? Dans son livre "Les contes de fées de notre enfance", Jean-Paul Gourévitch revisite cet héritage universel : des récits d’initiation où le merveilleux, le rêve et la morale préparent l’enfant à affronter le réel.
L’auteur évoque la puissance initiatique du conte comme langage symbolique par lequel les peurs, les épreuves et la sagesse se transmettent de génération en génération. Mais aujourd’hui, que reste-t-il de ce patrimoine ? Le merveilleux ne s’est-il pas effacé devant la technologie, les écrans et la fiction médiatique ? Les contes de fées peuvent-ils encore survivre à la culture de masse, au conformisme et au wokisme moralisateur qui aplanissent l’imaginaire ?
Dans cet entretien, Jean-Paul Gourévitch évoque les grandes figures du patrimoine occidental : Perrault, les frères Grimm, Andersen mais aussi Gripari, ces conteurs qui, chacun à leur manière, ont façonné notre rapport au rêve, au courage, à la justice mais aussi à l’identité.
Et si, malgré tout, la magie n’était pas perdue ? Comme le rappelle l’auteur : "tant qu’il y aura des enfants pour écouter, il y aura des contes à raconter…".
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