Zooms
Zoom - Régis Le Sommier : La guerre des mondes et la chute de l’empire occidental
Charles d’Anjou, président d’Omerta affirme dans l’éditorial du nouveau numéro d’Omerta (n°4 : La guerre des mondes) : "Qu’on s’en félicite ou qu’on le déplore, le 24 février 2022, date du déclenchement du conflit russo-ukrainien, est un séisme comparable à celui du 11 septembre 2001". Le directeur de la rédaction du magazine, Régis Le Sommier, invité de TVL précise : "Nous assistons à une nouvelle guerre des mondes, entre progressistes et traditionalistes, entre démocraties et autocraties, entre nostalgiques de la pax americana et zélateurs du non-alignement". Et le grand reporter d’ajouter : "Nous assistons à la chute de l’empire occidental, à la disparition de la position dominante de l’Occident. En observant nos actions dans le monde et les conflits que nous avons déclenchés… nous avons fini par nous aliéner les trois quarts de la planète".
Cette nouvelle guerre des mondes est largement explorée par tous les acteurs et commentateurs de ce quatrième numéro d'Omerta, en vente dans les kiosques et les marchands de journaux.
Zoom - Xavier Moreau : Je conteste totalement une "iranisation" de l’économie russe !
Xavier Moreau répond au général Mandon ! Analyste politico-stratégique et homme d’affaires installé à Moscou depuis plus de vingt-cinq ans, Xavier Moreau est le fondateur du site d’analyse Stratpol. Ancien militaire et spécialiste de la Russie, il réagit aux récents propos du général Mandon, chef d’état-major des armées, qui a alerté les Français sur le manque de force d’âme nécessaire, selon lui, pour accepter les sacrifices que pourrait exiger la défense nationale — allant jusqu’à évoquer l’idée d’"accepter de perdre nos enfants".
Xavier Moreau répond également à l’accusation selon laquelle la Russie se préparerait à agresser un pays de l’OTAN dans les trois ou quatre ans. Le fondateur de Stratpol revient longuement sur les pourparlers de paix en cours à Genève, sur l’attitude des Européens et sur la progression continue de l’armée russe le long des mille kilomètres de front, particulièrement dans l’est de l’Ukraine.
Enfin, il répond aux analyses de l’IFRI (Institut français des relations internationales), qui évoque une "iranisation" de l’économie russe - c’est-à-dire un modèle économique adoptant des caractéristiques proches de celle de l’Iran : produits obsolètes, difficultés d’innovation et orientation massive vers l’effort de guerre.
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