Zooms

Zoom - Régis Le Sommier : La guerre des mondes et la chute de l’empire occidental

Publiée le 09/02/2024

Charles d’Anjou, président d’Omerta affirme dans l’éditorial du nouveau numéro d’Omerta (n°4 : La guerre des mondes) : "Qu’on s’en félicite ou qu’on le déplore, le 24 février 2022, date du déclenchement du conflit russo-ukrainien, est un séisme comparable à celui du 11 septembre 2001". Le directeur de la rédaction du magazine, Régis Le Sommier, invité de TVL précise : "Nous assistons à une nouvelle guerre des mondes, entre progressistes et traditionalistes, entre démocraties et autocraties, entre nostalgiques de la pax americana et zélateurs du non-alignement". Et le grand reporter d’ajouter : "Nous assistons à la chute de l’empire occidental, à la disparition de la position dominante de l’Occident. En observant nos actions dans le monde et les conflits que nous avons déclenchés… nous avons fini par nous aliéner les trois quarts de la planète".

Cette nouvelle guerre des mondes est largement explorée par tous les acteurs et commentateurs de ce quatrième numéro d'Omerta, en vente dans les kiosques et les marchands de journaux.

Zoom Exclusif : Bruno Guillot : "J’ai exécré la société occidentale !"

Publiée le 11/11/2025

"Adieu Soulayman" est plus qu’un livre : c’est une traversée. Celle d’un jeune Belge, né dans le vide spirituel et identitaire de l’Europe actuel, qui devient imam salafiste avant de tout quitter pour retrouver sa voie. Bruno Guillot raconte comment l’appel de Dieu s’est confondu, dans sa jeunesse, avec la séduction d’une idéologie totalisante. De Charleroi à Médine, de la ferveur à la peur, il dévoile de l’intérieur les mécanismes de sa radicalisation salafiste, de son rôle de prédicateur. Son témoignage, sans haine ni rancune, mais glaçant, explore les zones grises : l’aspiration à la pureté, la quête d’appartenance, le besoin d’absolu.

Puis vient la rupture : le doute, la désillusion, la fin des certitudes. À travers son récit, c’est tout un monde qui se dévoile - celui de jeunes Européens désorientés, vulnérables aux certitudes du fanatisme. Mais c’est aussi l’histoire d’une résurrection : celle d’un homme qui choisit la conscience plutôt que la soumission. Aujourd’hui, Bruno Guillot parle avec lucidité de ce qu’il fut, de ce qu’il a cru, et de ce qu’il veut transmettre.

Adieu Soulayman, c’est le cri d’un converti à rebours, un appel à rallumer la lumière du monde. Un témoignage nécessaire pour comprendre notre temps. On ne sort pas indemne de ce voyage au cœur de l’Islam radical.