Zooms

Zoom - Rémy Prud’homme : "Face à la crise, l’urgence climatique n’est pas la priorité"

Publiée le 15/09/2022

Docteur en Sciences économiques, professeur émérite à l’Université Paris XII, Rémy Prud’homme est ancien directeur adjoint de la direction de l’environnement de l’OCDE et a publié récemment une tribune retentissante dans Valeurs Actuelles. Pour le professeur, compte tenu de la situation financière désastreuse de la France, le temps est pour l’Etat aux économies drastiques. Pour appuyer son propos, Rémy Prud’homme ajoute : "Passant en revue tous les secteurs, on en arrive à la conclusion que celui où les coupes seraient le moins dommageable pour les Français est le secteur de l’environnement !".

Rémy Prud’homme, qui sait que ce propos soulève la polémique, persiste et signe : "Si un peu de raison pouvait nous revenir, nous nous rendrions compte que le "climat" pour lequel on dépense tant et plus, est au contraire un domaine où les ciseaux devraient remplacer le chéquier et ce pour le plus grand profit d’autres urgences bien réelles".

L’apocalypse climatique n’est pas d’actualité... le professeur Prud’homme explicite sa pensée sur TVL.

Zoom - Xavier Moreau : Je conteste totalement une "iranisation" de l’économie russe !

Publiée le 26/11/2025

Xavier Moreau répond au général Mandon ! Analyste politico-stratégique et homme d’affaires installé à Moscou depuis plus de vingt-cinq ans, Xavier Moreau est le fondateur du site d’analyse Stratpol. Ancien militaire et spécialiste de la Russie, il réagit aux récents propos du général Mandon, chef d’état-major des armées, qui a alerté les Français sur le manque de force d’âme nécessaire, selon lui, pour accepter les sacrifices que pourrait exiger la défense nationale — allant jusqu’à évoquer l’idée d’"accepter de perdre nos enfants".

Xavier Moreau répond également à l’accusation selon laquelle la Russie se préparerait à agresser un pays de l’OTAN dans les trois ou quatre ans. Le fondateur de Stratpol revient longuement sur les pourparlers de paix en cours à Genève, sur l’attitude des Européens et sur la progression continue de l’armée russe le long des mille kilomètres de front, particulièrement dans l’est de l’Ukraine.

Enfin, il répond aux analyses de l’IFRI (Institut français des relations internationales), qui évoque une "iranisation" de l’économie russe - c’est-à-dire un modèle économique adoptant des caractéristiques proches de celle de l’Iran : produits obsolètes, difficultés d’innovation et orientation massive vers l’effort de guerre.