Zooms

Zoom - Slobodan Kostadinovic : La Serbie est sous occupation des Etats-Unis

Publiée le 13/03/2023

La Serbie est victime d'une guerre de faible intensité. La raison, selon Slobodan Kostadinovic, la soumission de ses autorités politiques à Washington. L'invité du Zoom du jour, qui a traduit l'ouvrage de Miloslav Samardjic "Tragiques Pâques 1944 - Pourquoi Belgrade a vu tomber plus de bombes alliées que nazies", explique pourquoi depuis 20 ans, aucun gouvernement ne peut se former en Serbie sans l'approbation de l'ambassade des Etats-Unis à Belgrade. Selon lui, "aucun politique ne peut être élu s'il ose parler de souveraineté" : la volonté d'intégrer l'Union européenne et l'OTAN est un prérequis. A l'image du chef de l'Etat, Alexandar Vučić, que Slobodan Kostadinovic qualifie de Macron local... Notre invité évoque aussi le risque de nettoyage ethnique de Serbes par les forces spéciales de la police des Albanais du Kosovo, les affrontements armés entre migrants au nord du pays, à la frontières avec la Hongrie et la possibilité de voir la Serbie se transformer en front chaud.

Chaine Youtube de Slobodan Kostadinovic

Zoom - Jérôme Ravenet : Souveraineté chinoise : le rêve américain sans les guerres ?

Publiée le 01/07/2025

Jérôme Ravenet, agrégé de philosophie et professeur de langue chinoise, publie "Souveraineté à la chinoise - Propos édifiants et curieux sur la Chine socialiste". Un essai consacré au concept de souveraineté, tel que les principaux idéologues du parti communiste chinois en ont pensé l’importance, dans une mise en œuvre qui leur semble être la condition première de toute politique proprement dite, c’est-à-dire de toute liberté collective. Dire qu’en démissionner serait renoncer à la politique elle-même ne suffit pas. Il faut redéfinir et repenser le concept de souveraineté, en s’intéressant à la façon dont les penseurs du projet socialiste chinois, de Mao Zedong à Xi Jinping, en ont eux-mêmes reformulé le sens et les problèmes essentiels. L'auteur a pour but d’aider à comprendre le rôle nouveau de la Chine dans un monde en cours de recomposition. Par sa méthode comparative, il espère aussi être utile à questionner, après De Gaulle, notre propre chemin, aujourd’hui en panne – celui d’une "troisième voie", ni américaine ni orientale, ni capitaliste, ni communiste, simplement conforme aux intérêts fondamentaux d’un peuple français.