Zooms

Zoom - Slobodan Kostadinovic : La Serbie est sous occupation des Etats-Unis

Publiée le 13/03/2023

La Serbie est victime d'une guerre de faible intensité. La raison, selon Slobodan Kostadinovic, la soumission de ses autorités politiques à Washington. L'invité du Zoom du jour, qui a traduit l'ouvrage de Miloslav Samardjic "Tragiques Pâques 1944 - Pourquoi Belgrade a vu tomber plus de bombes alliées que nazies", explique pourquoi depuis 20 ans, aucun gouvernement ne peut se former en Serbie sans l'approbation de l'ambassade des Etats-Unis à Belgrade. Selon lui, "aucun politique ne peut être élu s'il ose parler de souveraineté" : la volonté d'intégrer l'Union européenne et l'OTAN est un prérequis. A l'image du chef de l'Etat, Alexandar Vučić, que Slobodan Kostadinovic qualifie de Macron local... Notre invité évoque aussi le risque de nettoyage ethnique de Serbes par les forces spéciales de la police des Albanais du Kosovo, les affrontements armés entre migrants au nord du pays, à la frontières avec la Hongrie et la possibilité de voir la Serbie se transformer en front chaud.

Chaine Youtube de Slobodan Kostadinovic

Zoom - Xavier Moreau : Je conteste totalement une "iranisation" de l’économie russe !

Publiée le 26/11/2025

Xavier Moreau répond au général Mandon ! Analyste politico-stratégique et homme d’affaires installé à Moscou depuis plus de vingt-cinq ans, Xavier Moreau est le fondateur du site d’analyse Stratpol. Ancien militaire et spécialiste de la Russie, il réagit aux récents propos du général Mandon, chef d’état-major des armées, qui a alerté les Français sur le manque de force d’âme nécessaire, selon lui, pour accepter les sacrifices que pourrait exiger la défense nationale — allant jusqu’à évoquer l’idée d’"accepter de perdre nos enfants".

Xavier Moreau répond également à l’accusation selon laquelle la Russie se préparerait à agresser un pays de l’OTAN dans les trois ou quatre ans. Le fondateur de Stratpol revient longuement sur les pourparlers de paix en cours à Genève, sur l’attitude des Européens et sur la progression continue de l’armée russe le long des mille kilomètres de front, particulièrement dans l’est de l’Ukraine.

Enfin, il répond aux analyses de l’IFRI (Institut français des relations internationales), qui évoque une "iranisation" de l’économie russe - c’est-à-dire un modèle économique adoptant des caractéristiques proches de celle de l’Iran : produits obsolètes, difficultés d’innovation et orientation massive vers l’effort de guerre.