Zooms
Zoom - Véronique Bouzou : Vers un monde sans profs !
Véronique Bouzou, professeur de français en région parisienne, a suscité un vif débat en publiant un livre-choc : "Ces profs qu’on assassine". Elle revient avec un nouvel ouvrage de fiction largement inspiré de son expérience personnelle, "Un monde sans profs". Tout commence sur ce constat : la France est à l’arrêt pour une durée indéterminée. Une seule question se pose : pour quelle raison ? Une seule certitude : tout a commencé dans une salle de classe.
Véronique Bouzou décrit un monde enseignant confronté à l’insécurité, l’entrisme islamiste, l’invasion de la théorie du genre, le harcèlement sur les réseaux sociaux, les mesures sanitaires disproportionnées, des salaires trop faibles, la pression de certains parents ou bien encore l’arrivée de l’intelligence artificielle. Les défis ne manquent pas. L’école n’est finalement que le miroir de notre société, et c’est surtout le "politiquement correct" qui a tué la vocation d’enseignant.
Ce livre s’adresse aux professionnels de l’éducation mais aussi aux parents et aux élèves. En vérité, à tous ceux qui refusent que l’on s’achemine inéluctablement vers… un monde sans profs.
Grand Angle : Boualem Sansal, une voix libre se raconte sur TVL
Critique du système politique algérien, l’écrivain franco-algérien a disparu à Alger depuis plusieurs jours. Plusieurs médias annoncent son arrestation par les autorités locales.Alors qu'on était sans nouvelles, des organes de presse ont révélé qu'il avait été arrêté à l'aéroport d'Alger, le samedi 16 novembre. L'information a, depuis, été confirmée et l'on sait désormais qu'il a été emprisonné. Cette arrestation arbitraire suscite une vague d’indignation en France.
Qui est Boualem Sansal ? C’ est un des écrivains de langue française les plus lus à travers le monde. Lors de récentes « Conversations » avec Paul-Marie Couteaux , les téléspectateurs ont pu découvrir cet intellectuel au charme inimitable. Dans cet entretien, il raconte son enfance dans un quartier pauvre d’Alger, près de la maison d’Albert Camus dont la mère est une amie de la sienne, l’indépendance vécue par l'adolescent algérien comme un déchirement, la communion de la famille dans les livres, notamment ceux que dévore sa mère, puis de brillantes études scientifiques. Quand, dans les années 90, survient la terreur islamiste et qu’il doit, comme tous les siens, survivre en se faufilant entre les filets de deux dictatures, celle de l’Etat des "généraux gredins" et celle des "barbus", le jeune ingénieur, enseignant à l’école polytechnique d’Alger, veut comprendre : il prend la plume et raconte sans fin, à travers des livres qui sont de véritables "tissus d’émotions", un drame qui, avertit l’écrivain avec un courage de dire et une faconde inimitables, pourrait bien être celui de la France.
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