Zooms
Zoom - Xavier Cauquil : Pacte vert : la révolution d'Ursula contre les libertés
Après les nations, Ursula von der Leyen va s'attaquer à l'individu ! Son Pacte vert va radicalement transformer nos vies. A commencer par une mise à mort de l'agriculture européenne, jugée trop polluante, remplacée par des accords de libre-échange avec des pays de l'autre bout du monde. Côté transports, une volonté de réduire la flotte des véhicules et l'imposition de voitures électriques dont les batteries seront une réserve d'énergie restituable au besoin de la collectivité : finie la propriété privée. Quant au logement, on parle d'une véritable épuration immobilière des bâtiments dits polluants. Et ultime dépossession des particuliers, l'entrée en vigueur d'une transition numérique qui ira d'une mutualisation-monétisation des données personnelles par l'entreprise Microsoft de Bill Gates et l'avènement de l'euro numérique annoncé pour octobre prochain par Christine Lagarde, outil de traçabilité de toutes les dépenses.
Pour Xavier Cauquil, docteur en philosophie et auteur de "Anatomie de la société occidentale européenne contemporaine", si les Européens semblent encore satisfaits de leur sort, c'est que le mécanisme de préparation mentale fonctionne à plein régime.
Zoom - Bernard Wicht : La guerre sans Etats ? Mercenaires, gangs et auto-défense
Bernard Wicht est expert en stratégie militaire, enseignant à la faculté des sciences politiques de l’Université de Lausanne, en Suisse (université de Lausanne). Auteur de nombreux ouvrages, il présente "Guerre en Europe : Gangs contre Milices privées" publié par les éditions Jean-Cyrille Godefroy dans la collection Le Cercle Aristote dirigée par Pierre-Yves Rougeyron.
Dans cet entretien, Bernard Wicht explique comment guerre et Etat restent deux concepts étroitement liés, reprenant la célèbre formule de Charles Tilly : "la guerre fait l’Etat et l’Etat fait la guerre". Bernard Wicht montre que l’effondrement ou la prise de distance de l’Etat entraîne des conflits de plus en plus décentralisés (insurrections, terrorisme, gangs armés). Il s’appuie sur la théorie de l’effondrement de Joseph Tainter pour souligner qu’au-delà d’un certain point de complexité "le retour marginal sur investissement diminue", conduisant inévitablement à la rupture d’un système social.
Bernard Wicht évoque également la privatisation du conflit avec la montée du mercenariat et des sociétés militaires privées qui reflète une "libéralisation de la défense" face au monopole étatique de la violence en voie de délitement, multipliant les acteurs belligérants hors du contrôle des Etats. L’auteur questionne également les questions de "Capital guerrier" et d’autodéfense, estimant que les jeunes générations ne se mobilisent plus pour l’armée ni l’Etat, mais migrent vers des milices ou réseaux marginaux. La perte de sens collectif et la "guerre par procuration" en découlent.
Bernard Wicht conclut sur la nécessité pour chacun de se préparer à l’autodéfense pour parer à l’impuissance d’un Etat qui a déjà renoncé à assurer la sécurité de ses populations.
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