Zooms

[EXCLU] Didier Raoult va porter plainte pour mise en danger de la vie d’autrui contre l’ANSM

Publiée le 29/10/2020
Depuis le début de la crise sanitaire, les débats autour de l’hydroxychloroquine, une molécule utilisée dans le protocole de soins du professeur Didier Raoult, ont fleuri partout, au point de transformer une question scientifique en hystérie générale. Il y a une semaine, l’ANSM, l’agence nationale de sécurité du médicament, a refusé une RTU, une recommandation temporaire d’utilisation pour l’hydroxychloroquine à l’infectiologue marseillais. Un refus infondé selon Didier Raoult qui rappelle que la molécule est utilisée depuis des décennies. Mais sa colère ne s’arrête pas là, au contraire. En effet, face au refus de tester dans des conditions sérieuses l’hydroxychloroquine, les autorités de santé ont consenti il y a plusieurs mois à délivrer une ATU, autorisation temporaire d’utilisation, au médicament du laboratoire américain Gilead, le Remdesivir. Un médicament reconnu comme dangereux par la HAS, la Haute Autorité de Santé. Face à ce « deux poids deux mesures », Didier Raoult a donc décidé de saisir la justice en déposant une plainte pour mise en danger de la vie d’autrui contre l’ANSM. Son avocat, maître Fabrice di Vizio, nous explique cette affaire complexe.

Zoom - Geneviève Chauvel : Le tabou de l’esclavage des Blancs et des chrétiens en Afrique

Publiée le 05/06/2025

Dans "Mission en terres barbaresques", Geneviève Chauvel ressuscite la figure bouleversante de Jean Le Vacher, missionnaire, diplomate et martyr du XVIIème siècle. Envoyé par Saint Vincent de Paul au cœur de la Méditerranée musulmane, ce prêtre incarne un étonnant mélange de douceur évangélique et de fermeté diplomatique. Dans un monde tiraillé entre esclavage chrétien et tensions religieuses, il devient la voix des captifs et le visage de la France.

Loin de l’hagiographie, Geneviève Chauvel éclaire avec rigueur et souffle romanesque un destin complexe, jeté entre foi chrétienne, relations diplomatiques et cohabitation avec l’islam. Photographe de guerre aguerrie et conteur hors pair, l’auteur insuffle à son récit l’intensité du vécu.

Pourquoi cet homme, mort tragiquement à la bouche d’un canon à Alger, est-il tombé dans l’oubli ? Cette biographie engagée répond à l’amnésie collective et notamment la question de l’esclavage des Européens chrétiens par les puissances musulmanes nord-africaines. Une réalité qui a concerné plusieurs dizaines voire centaines de milliers de victimes, et qui a durablement marqué les mémoires collectives… même si celles-ci tendent à l’oublier aujourd’hui. Un livre qui résonne  donc puissamment à l’heure des débats sur le dialogue interreligieux, la mémoire coloniale et la place de la foi dans les conflits.