Zooms
Grand angle : Olivier Maulin en liberté… littéraire !
TVL vous propose de retrouver les chroniques littéraires réalisées par Olivier Maulin pour TVL en 2023-2024. C’est en 2006 qu’Olivier Maulin a publié son premier roman et a commencé à écrire pour la presse. Il est aujourd’hui le critique littéraire de Valeurs actuelles. Pour TVL, il a tenu à nous faire découvrir des auteurs oubliés ou des livres passionnants mais passés de mode ou d’actualité. Sur le ton de la conversation, Olivier Maulin nous présente sa bibliothèque idéale.
Pour compléter cette émission, TVL vous invite à découvrir l’entretien qu’Olivier Maulin vient d’accorder à la chaîne pour évoquer son recueil de chroniques d’exploration de la société française : "La République des copains". L’écrivain porte un regard incisif et caustique sur les années politiques allant de 2012 à 2016. En parcourant cette période de plus de "dix ans d’âge", le lecteur est stupéfait par la très grande actualité des thèmes évoqués et la très grande résonance avec les événements de 2024. Olivier Maulin passe en revue des personnalités politiques de première importance comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon et François Hollande, deux hommes politiques brocardés avec talent. L’écrivain insiste aussi sur des thèmes de débats actuels comme l’islamisme, les atteintes à la liberté d’expression ou la République des copains. L’ouvrage cache aussi une véritable et vibrante profession de foi avec la dénonciation du capitalisme absolu "qui détruit tout et déroule sous nos yeux le cauchemar américain mondialisé".
Zoom - Bernard Wicht : La guerre sans Etats ? Mercenaires, gangs et auto-défense
Bernard Wicht est expert en stratégie militaire, enseignant à la faculté des sciences politiques de l’Université de Lausanne, en Suisse (université de Lausanne). Auteur de nombreux ouvrages, il présente "Guerre en Europe : Gangs contre Milices privées" publié par les éditions Jean-Cyrille Godefroy dans la collection Le Cercle Aristote dirigée par Pierre-Yves Rougeyron.
Dans cet entretien, Bernard Wicht explique comment guerre et Etat restent deux concepts étroitement liés, reprenant la célèbre formule de Charles Tilly : "la guerre fait l’Etat et l’Etat fait la guerre". Bernard Wicht montre que l’effondrement ou la prise de distance de l’Etat entraîne des conflits de plus en plus décentralisés (insurrections, terrorisme, gangs armés). Il s’appuie sur la théorie de l’effondrement de Joseph Tainter pour souligner qu’au-delà d’un certain point de complexité "le retour marginal sur investissement diminue", conduisant inévitablement à la rupture d’un système social.
Bernard Wicht évoque également la privatisation du conflit avec la montée du mercenariat et des sociétés militaires privées qui reflète une "libéralisation de la défense" face au monopole étatique de la violence en voie de délitement, multipliant les acteurs belligérants hors du contrôle des Etats. L’auteur questionne également les questions de "Capital guerrier" et d’autodéfense, estimant que les jeunes générations ne se mobilisent plus pour l’armée ni l’Etat, mais migrent vers des milices ou réseaux marginaux. La perte de sens collectif et la "guerre par procuration" en découlent.
Bernard Wicht conclut sur la nécessité pour chacun de se préparer à l’autodéfense pour parer à l’impuissance d’un Etat qui a déjà renoncé à assurer la sécurité de ses populations.
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