Les Conversations
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°64 avec Vladimir Fédorovski - Portrait surprenant de Vladimir Poutine : son art, ses cartes… (2ème partie)
Dans une première Conversation, Vladimir Fédorovski relatait sa carrière : diplomate, il fut l’un des interprètes favoris de Brejnev, puis attaché culturel en France, enfin conseiller de Gorbatchev. Un temps proche d’Eltsine, il s’installa à Paris finalement et devint l’écrivain à succès que l’on sait. Dans cette seconde Conversation, il se concentre sur le portrait de Vladimir Poutine, qu’il a bien connu dans l’entourage d’Anatoli Sobtchak, maire de Saint Pétersbourg, et dont il suivit l’ascension. Après lui avoir consacré pas moins de cinq livres, il est aujourd’hui l’un des meilleurs connaisseurs de cet homme énigmatique devenu l’un des acteurs majeurs de l’histoire contemporaine, perçant sa psychologie, son art de gouverner et de négocier, et l’inscrivant toujours dans l’histoire longue de la Russie, notamment dans son dernier ouvrage : "Trump, Poutine et Ivan le Terrible". Quelle est la vie de Poutine, dont l’enfance fut marquée par une rareté (il fut baptisé et élevé dans une famille pieuse, ses deux parents étant nés bien avant la Révolution), quelle est sa formation, quels sont ses objectifs, déclarés ou cachés, ses méthodes, ses ruses et ses cartes ? Voici un incomparable témoignage pour comprendre la formidable partie qui se joue aujourd’hui devant nous, ou derrière nous...
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux - Hugues Reiner, l’homme sauvé par la musique
Océanique, volcanique, angélique… Quiconque rencontre cet homme en est marqué une fois pour toutes. Issu d’une famille roumaine d’origine juive réfugiée en France en 1929 puis décimée par les déportations, fils d’une mère sociologue et fantasque et de l’écrivain Silvian Reiner qui, réchappé par miracle, deviendra l’ami de Joseph Kessel et de Maurice Druon, Hugues Reiner vécut dans le Paris des années 60 et 70 une enfance sur laquelle planent les fréquentes dépressions de son père, les adversités, l’indigence quelquefois, l’inquiétude toujours. Mais voici que, par la grâce d’une ami de collège dont la famille l’invite souvent à dîner, il découvre d’un coup les fulgurances des symphonies de Malher : sur cette jeune âme tourmentée, la musique tombe comme une sorte de rédemption définitive, un antidote universel aux misères du monde et de la vie : aussitôt, il lui voue la sienne : il devient choriste, se fait protestant puis catholique, et bientôt, guidé par une énergie débordante, chef de chœur (très jeune), puis chef d’orchestre, compositeur saisi par la cause de la musique française, organisateur de concerts grandioses (il dit : cérémonies) qu’il situe au sommet du Mont Blanc comme au milieu des tireurs isolés de Sarajevo, ou encore, de temps à autre, à l’Eglise Saint Sulpice, qu’il remplit périodiquement pour des communions mémorables. Fatiguant (il veut arrêter les guerres...), exaltant, déroutant, prodigieusement imaginatif, constamment généreux, écoutons-le, aimons-le, suivons-le...
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