Zooms

Zoom - Axelle Huber : Le deuil, c'est apprendre à perdre... et continuer !

Publiée le 14/11/2023

Axelle Huber, est formatrice, coach et thérapeute autour du deuil, de la maladie et des grandes ruptures de vie. Après son best-seller "Si je ne peux plus marcher, je courrai !", une phrase qu’elle tient de son mari, Léonard, décédé des suites de la maladie de Charcot, elle vient nous présenter son deuxième ouvrage : "Le deuil, une odyssée". Ce guide est comme une lettre à un proche qui a perdu lui aussi quelqu’un dans sa vie, comme un voyage qui apaise et qui soigne au fur et à mesure de la lecture, en mettant des mots sur toutes les étapes qu’il faut traverser pour apprivoiser la perte. Dans cette odyssée, Axelle Huber nous livre sa plus grande certitude, au-delà de la douleur de la séparation, de l’injustice, de la tristesse, du temps qui passe, il existe des ressources pour faire grandir la vie autour de soi. Pour la postface du livre, les témoignages bouleversants de maturité des quatre enfants d’Axelle Huber, très jeunes au moment de la mort de leur père. Une belle leçon de vie, non pas pour passer à autre chose, mais tout simplement grandir et… continuer !

Grand Angle : Boualem Sansal, une voix libre se raconte sur TVL

Publiée le 22/11/2024

Critique du système politique algérien, l’écrivain franco-algérien a disparu à Alger depuis plusieurs jours. Plusieurs médias annoncent son arrestation par les autorités locales.Alors qu'on était sans nouvelles, des organes de presse ont révélé qu'il avait été arrêté à l'aéroport d'Alger, le samedi 16 novembre. L'information a, depuis, été confirmée et l'on sait désormais qu'il a été emprisonné. Cette arrestation arbitraire suscite une vague d’indignation en France.
Qui est Boualem Sansal  ? C’ est un des écrivains de langue française les plus lus à travers le monde.  Lors de récentes « Conversations » avec Paul-Marie Couteaux , les téléspectateurs ont pu découvrir cet intellectuel au charme inimitable. Dans cet entretien,  il raconte son enfance dans un quartier pauvre d’Alger, près de la maison d’Albert Camus dont la mère est une amie de la sienne, l’indépendance vécue par l'adolescent algérien comme un déchirement, la communion de la famille dans les livres, notamment ceux que dévore sa mère, puis de brillantes études scientifiques. Quand, dans les années 90, survient la terreur islamiste et qu’il doit, comme tous les siens, survivre en se faufilant entre les filets de deux dictatures, celle de l’Etat des "généraux gredins" et celle des "barbus", le jeune ingénieur, enseignant à l’école polytechnique d’Alger, veut comprendre : il prend la plume et raconte sans fin, à travers des livres qui sont de véritables "tissus d’émotions", un drame qui, avertit l’écrivain avec un courage de dire et une faconde inimitables, pourrait bien être celui de la France.