Zooms
Zoom – Bernard Rio : Les mystères énergétiques des lieux saints
« Un ouvrage d’art qui fonctionne comme une machine à régénérer et à guérir, non seulement sur le plan physique, mais sur tous les plans de la conscience manifestée, du vital au spirituel ». Voilà comment l’écrivain Jacques Bonvin parlait de nos églises romanes. Depuis le néolithique jusqu’au XVIIIe siècle, l’homme affirme sa dimension spirituelle en érigeant des temples sur des lieux à part, aucun édifice sacré n’a été construit au hasard dans le paysage. Dans son ouvrage « Les portes du sacré », l’écrivain et journaliste Bernard Rio évoque 28 lieux saints de Bretagne bâtis entre les IXème et XVIIème siècle à travers l’architecture, le légendaire, la mythologie, mais pas seulement ! L’auteur parle aussi d’orientation, de principes cosmo-telluriques, de géobiologie, de points énergétiques… Quels rôles jouent les cours d’eau et le soleil sur les églises ? Pourquoi doit-on y circuler dans le sens des aiguilles d’une montre ? Bernard Rio explique le mode d’emploi de ces sanctuaires comme lieux de fusion entre les énergies du ciel et de la terre et où tout détail est signifiant. Passionnant !
Zoom - Bernard Wicht : La guerre sans Etats ? Mercenaires, gangs et auto-défense
Bernard Wicht est expert en stratégie militaire, enseignant à la faculté des sciences politiques de l’Université de Lausanne, en Suisse (université de Lausanne). Auteur de nombreux ouvrages, il présente "Guerre en Europe : Gangs contre Milices privées" publié par les éditions Jean-Cyrille Godefroy dans la collection Le Cercle Aristote dirigée par Pierre-Yves Rougeyron.
Dans cet entretien, Bernard Wicht explique comment guerre et Etat restent deux concepts étroitement liés, reprenant la célèbre formule de Charles Tilly : "la guerre fait l’Etat et l’Etat fait la guerre". Bernard Wicht montre que l’effondrement ou la prise de distance de l’Etat entraîne des conflits de plus en plus décentralisés (insurrections, terrorisme, gangs armés). Il s’appuie sur la théorie de l’effondrement de Joseph Tainter pour souligner qu’au-delà d’un certain point de complexité "le retour marginal sur investissement diminue", conduisant inévitablement à la rupture d’un système social.
Bernard Wicht évoque également la privatisation du conflit avec la montée du mercenariat et des sociétés militaires privées qui reflète une "libéralisation de la défense" face au monopole étatique de la violence en voie de délitement, multipliant les acteurs belligérants hors du contrôle des Etats. L’auteur questionne également les questions de "Capital guerrier" et d’autodéfense, estimant que les jeunes générations ne se mobilisent plus pour l’armée ni l’Etat, mais migrent vers des milices ou réseaux marginaux. La perte de sens collectif et la "guerre par procuration" en découlent.
Bernard Wicht conclut sur la nécessité pour chacun de se préparer à l’autodéfense pour parer à l’impuissance d’un Etat qui a déjà renoncé à assurer la sécurité de ses populations.
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