Zooms
Zoom - Géraldine Pilleul : L’Atlantide ou l’énigme résolue
Après une formation universitaire en histoire et en archéologie, Géraldine Pilleul a étudié les civilisations anciennes, l’ésotérisme et la mythologie. Elle vient de publier un ouvrage intitulé : "L’Atlantide, redécouverte d’une civilisation oubliée".
Qui n’a jamais rêvé de retrouver le continent perdu de l’Atlantide ? De nombreux aventuriers et chercheurs se sont mis à la recherche de ce mythe... ou de cette réalité. Géraldine Pilleul, à travers des recherches scrupuleuses, affirme avoir la preuve que l’Atlantide a réellement existé dans l’histoire du monde. Elle établit son existence dans le temps mais aussi dans l’espace. En effet, l’auteur restitue géographiquement et très précisément l’Atlantide. On cherchait ce continent englouti en Crète, aux Acores, sous le triangle des Bermudes… Et la réponse, si on en croit Geraldine Pilleul, est bien plus décoiffante ! Un livre intrigant qui nous replonge directement dans notre passé.
Zoom - Bernard Wicht : La guerre sans Etats ? Mercenaires, gangs et auto-défense
Bernard Wicht est expert en stratégie militaire, enseignant à la faculté des sciences politiques de l’Université de Lausanne, en Suisse (université de Lausanne). Auteur de nombreux ouvrages, il présente "Guerre en Europe : Gangs contre Milices privées" publié par les éditions Jean-Cyrille Godefroy dans la collection Le Cercle Aristote dirigée par Pierre-Yves Rougeyron.
Dans cet entretien, Bernard Wicht explique comment guerre et Etat restent deux concepts étroitement liés, reprenant la célèbre formule de Charles Tilly : "la guerre fait l’Etat et l’Etat fait la guerre". Bernard Wicht montre que l’effondrement ou la prise de distance de l’Etat entraîne des conflits de plus en plus décentralisés (insurrections, terrorisme, gangs armés). Il s’appuie sur la théorie de l’effondrement de Joseph Tainter pour souligner qu’au-delà d’un certain point de complexité "le retour marginal sur investissement diminue", conduisant inévitablement à la rupture d’un système social.
Bernard Wicht évoque également la privatisation du conflit avec la montée du mercenariat et des sociétés militaires privées qui reflète une "libéralisation de la défense" face au monopole étatique de la violence en voie de délitement, multipliant les acteurs belligérants hors du contrôle des Etats. L’auteur questionne également les questions de "Capital guerrier" et d’autodéfense, estimant que les jeunes générations ne se mobilisent plus pour l’armée ni l’Etat, mais migrent vers des milices ou réseaux marginaux. La perte de sens collectif et la "guerre par procuration" en découlent.
Bernard Wicht conclut sur la nécessité pour chacun de se préparer à l’autodéfense pour parer à l’impuissance d’un Etat qui a déjà renoncé à assurer la sécurité de ses populations.
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