Zooms
Zoom - Jacques Bompard : Je fais le procès de la justice française !
Jacques Bompard, chirurgien-dentiste, est surtout un homme politique qui a été maire d’Orange (Vaucluse) de 1995 à 2021. Il aime à rappeler qu’il a mené "60 années de combat politique strictement axées sur la défense du Bien commun". Dans son nouveau livre "Le gouvernement des juges", l’ancien édile mène une charge, sabre au clair, contre la justice française : "le Système a perverti la Justice qui n’est plus un outil à détruire le mal mais plutôt à le répandre". Jacques Bompard énonce les raisons du délabrement du monde judiciaire et les maux qui le gangrènent. Il pointe une justice marquée à l’extrême gauche, politisée et woke. Il dénonce une justice de connivence, sous influence et sans contre-pouvoir.
L’ancien maire d’Orange, qui a été condamné pour prise illégale d’intérêt et qui s’en explique dans l’entretien, rappelle avec force que l’injustice est un mal social, c’est à dire politique. Sa cause est politique ! Le retour de la Justice est donc avant tout une révolution politique au service du Bien commun.
Zoom - Emmanuel de Waresquiel : La dette, ferment de la Révolution de 1789. Et en 2025 ?
Emmanuel de Waresquiel, grand historien du XVIIIᵉ siècle et maître des études révolutionnaires, publie "Rien ne passe, tout s’oublie". Dans ce livre de recueil et de réflexion qui scrute la mémoire et les résonances du passé, l’auteur consacre un chapitre saisissant à la dette et aux impôts. Son constat est implacable : "à chaque crise financière, on ne réforme pas l’État, on met des rustines et on parle d’augmenter les impôts". L’Ancien Régime, prisonnier de cette logique, s’effondra en 1789 lorsque l’impasse budgétaire devint insupportable et déclencha la Révolution.
Emmanuel de Waresquiel rappelle que l’Histoire bascule quand le fardeau fiscal croise l’exaspération populaire. Sa réflexion, ancrée dans une érudition solide et souvent poétique, résonne aujourd’hui avec une acuité troublante. Et si, en 2025, une nouvelle crise de la dette ouvrait les mêmes brèches que celles qui précipitèrent la fin d’un monde en 1789 ? À travers ce parallèle, l’historien avertit : soit on change tout, soit on ne fait rien. L’avenir reste suspendu à ce choix.
Connexion
Afin d'utiliser cette fonctionnalité, vous devez vous connecter :