Zooms

Zoom - Marc Doyer : 15 jours après le vaccin, ma femme a contracté Creutzfeld-Jacob

Publiée le 05/01/2023

Dans la nuit du 3 au 4 mai, Mauricette est décédée après près d’un an de souffrances intenses. Huit mois plus tôt, son mari Marc Doyer et elle, partaient recevoir leur deuxième dose de vaccin Pfizer. Couple très dynamique, ils dirigent ensemble un cabaret. Mauricette se produit sur scène presque tous les soirs ! Quinze jours plus tard, Mauricette ressent des picotements dans les jambes. Un symptôme anodin qui va s’accompagner de plein d’autres jusqu’au diagnostic final : la maladie de Creutzfeld-Jacob, une encéphalopathie spongiforme, ce que l’on appelle communément la maladie de la vache folle.

Marc Doyer a désormais décidé de se constituer partie civile et dépose plainte contre Pfizer, Olivier Véran, Jean Castex, entre autres. Il réclame la vérité sur les effets secondaires des vaccins. Marc Doyer veut savoir pourquoi le risque de contracter la maladie de Mauricette n’était pas expliqué alors qu’elle faisait partie des rapports de l’EMA, l’Agence européenne du médicament, pourquoi son consentement libre et éclairé, fondement de la médecine, n’a pas été respecté. Pour tout cela, Marc Doyer demande justice et il l’affirme : il ne lâchera rien ! Il appelle toutes les victimes d'effets secondaires des vaccins contre le covid-19 à le rejoindre pour mener une action en justice. 

Zoom - Bernard Wicht : La guerre sans Etats ? Mercenaires, gangs et auto-défense

Publiée le 15/07/2025

Bernard Wicht est expert en stratégie militaire, enseignant à la faculté des sciences politiques de l’Université de Lausanne, en Suisse (université de Lausanne). Auteur de nombreux ouvrages, il présente "Guerre en Europe : Gangs contre Milices privées" publié par les éditions Jean-Cyrille Godefroy dans la collection Le Cercle Aristote dirigée par Pierre-Yves Rougeyron.

Dans cet entretien, Bernard Wicht explique comment guerre et Etat restent deux concepts étroitement liés, reprenant la célèbre formule de Charles Tilly : "la guerre fait l’Etat et l’Etat fait la guerre". Bernard Wicht montre que l’effondrement ou la prise de distance de l’Etat entraîne des conflits de plus en plus décentralisés (insurrections, terrorisme, gangs armés). Il s’appuie sur la théorie de l’effondrement de Joseph Tainter pour souligner qu’au-delà d’un certain point de complexité "le retour marginal sur investissement diminue", conduisant inévitablement à la rupture d’un système social.

Bernard Wicht évoque également la privatisation du conflit avec la montée du mercenariat et des sociétés militaires privées qui reflète une "libéralisation de la défense" face au monopole étatique de la violence en voie de délitement, multipliant les acteurs belligérants hors du contrôle des Etats. L’auteur questionne également les questions de "Capital guerrier" et d’autodéfense, estimant que les jeunes générations ne se mobilisent plus pour l’armée ni l’Etat, mais migrent vers des milices ou réseaux marginaux. La perte de sens collectif et la "guerre par procuration" en découlent.

Bernard Wicht conclut sur la nécessité pour chacun de se préparer à l’autodéfense pour parer à l’impuissance d’un Etat qui a déjà renoncé à assurer la sécurité de ses populations.