Zooms

Zoom - Olivier Battistini - Platon : le philosophe-roi dans l'actualité 2024 !

Publiée le 18/06/2024

Les idées reçues ont la vie dure. Platon serait "platonique", éthéré, ennemi des choses sensibles, prompt à se réfugier dans le fameux mais introuvable "ciel des Idées". Il n’en est rien. Bien au contraire, il se saisit du monde dans sa chair et dans sa beauté, puis il en cherche la provenance. Plus encore peut-être, il se saisit de la cité, de son organisation et de ses lois, puis il s’efforce d’en penser la possible harmonie. Platon ne se résout pas au chaos politique. N’est-il pas d’une brûlante actualité ?

Pour en parler, Olivier Battistini, maître de conférences émérite en histoire grecque à l’Université de Corse, auteur de "Platon, le philosophe-roi" (Ellipses).

Zoom - Xavier Moreau : Je conteste totalement une "iranisation" de l’économie russe !

Publiée le 26/11/2025

Xavier Moreau répond au général Mandon ! Analyste politico-stratégique et homme d’affaires installé à Moscou depuis plus de vingt-cinq ans, Xavier Moreau est le fondateur du site d’analyse Stratpol. Ancien militaire et spécialiste de la Russie, il réagit aux récents propos du général Mandon, chef d’état-major des armées, qui a alerté les Français sur le manque de force d’âme nécessaire, selon lui, pour accepter les sacrifices que pourrait exiger la défense nationale — allant jusqu’à évoquer l’idée d’"accepter de perdre nos enfants".

Xavier Moreau répond également à l’accusation selon laquelle la Russie se préparerait à agresser un pays de l’OTAN dans les trois ou quatre ans. Le fondateur de Stratpol revient longuement sur les pourparlers de paix en cours à Genève, sur l’attitude des Européens et sur la progression continue de l’armée russe le long des mille kilomètres de front, particulièrement dans l’est de l’Ukraine.

Enfin, il répond aux analyses de l’IFRI (Institut français des relations internationales), qui évoque une "iranisation" de l’économie russe - c’est-à-dire un modèle économique adoptant des caractéristiques proches de celle de l’Iran : produits obsolètes, difficultés d’innovation et orientation massive vers l’effort de guerre.