Zooms
Zoom - Philippe d'Orange : Mon père, l’illustrateur pour la jeunesse française
Philippe d’Orange fait revivre, à travers un très bel album, l’œuvre considérable de son père, Alain d’Orange. Illustrateur virtuose et populaire, Alain d’Orange a créé les récits en bande dessinées de livres pour la jeunesse : Cœurs vaillants, La semaine de Suzette, Fripounet et Marisette, Bayard, le Prince Eric et beaucoup d’autres. Aujourd’hui encore, l’esthétisme et l’élégance de l’œuvre d’Alain d’Orange, couplés à une volonté de défendre le Beau et le Vrai, font le succès d’ouvrages très largement réédités.
A travers l’album du centenaire de la mort de son père, Philippe d’Orange nous fait découvrir de multiples autres facettes du peintre et illustrateur notamment sa passion de l’Histoire de l’Europe ou de l’histoire de France à travers Napoléon, par exemple.
Vous aussi, partez à la redécouverte de cet artiste hors norme par la profusion de son travail et son acharnement à promouvoir la beauté de nos traditions.
Zoom - Bernard Wicht : La guerre sans Etats ? Mercenaires, gangs et auto-défense
Bernard Wicht est expert en stratégie militaire, enseignant à la faculté des sciences politiques de l’Université de Lausanne, en Suisse (université de Lausanne). Auteur de nombreux ouvrages, il présente "Guerre en Europe : Gangs contre Milices privées" publié par les éditions Jean-Cyrille Godefroy dans la collection Le Cercle Aristote dirigée par Pierre-Yves Rougeyron.
Dans cet entretien, Bernard Wicht explique comment guerre et Etat restent deux concepts étroitement liés, reprenant la célèbre formule de Charles Tilly : "la guerre fait l’Etat et l’Etat fait la guerre". Bernard Wicht montre que l’effondrement ou la prise de distance de l’Etat entraîne des conflits de plus en plus décentralisés (insurrections, terrorisme, gangs armés). Il s’appuie sur la théorie de l’effondrement de Joseph Tainter pour souligner qu’au-delà d’un certain point de complexité "le retour marginal sur investissement diminue", conduisant inévitablement à la rupture d’un système social.
Bernard Wicht évoque également la privatisation du conflit avec la montée du mercenariat et des sociétés militaires privées qui reflète une "libéralisation de la défense" face au monopole étatique de la violence en voie de délitement, multipliant les acteurs belligérants hors du contrôle des Etats. L’auteur questionne également les questions de "Capital guerrier" et d’autodéfense, estimant que les jeunes générations ne se mobilisent plus pour l’armée ni l’Etat, mais migrent vers des milices ou réseaux marginaux. La perte de sens collectif et la "guerre par procuration" en découlent.
Bernard Wicht conclut sur la nécessité pour chacun de se préparer à l’autodéfense pour parer à l’impuissance d’un Etat qui a déjà renoncé à assurer la sécurité de ses populations.
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