Zooms
Zoom - Philippe d'Orange : Mon père, l’illustrateur pour la jeunesse française
Philippe d’Orange fait revivre, à travers un très bel album, l’œuvre considérable de son père, Alain d’Orange. Illustrateur virtuose et populaire, Alain d’Orange a créé les récits en bande dessinées de livres pour la jeunesse : Cœurs vaillants, La semaine de Suzette, Fripounet et Marisette, Bayard, le Prince Eric et beaucoup d’autres. Aujourd’hui encore, l’esthétisme et l’élégance de l’œuvre d’Alain d’Orange, couplés à une volonté de défendre le Beau et le Vrai, font le succès d’ouvrages très largement réédités.
A travers l’album du centenaire de la mort de son père, Philippe d’Orange nous fait découvrir de multiples autres facettes du peintre et illustrateur notamment sa passion de l’Histoire de l’Europe ou de l’histoire de France à travers Napoléon, par exemple.
Vous aussi, partez à la redécouverte de cet artiste hors norme par la profusion de son travail et son acharnement à promouvoir la beauté de nos traditions.
Zoom - Jean Sévillia et Jean-Christophe Buisson : Guerre civile, la France au bord de l’abîme
Dans la lignée de leur précédent ouvrage "Le dernier carré", Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia ont réuni des historiens et des journalistes de renom pour raconter les guerres civiles les plus marquantes de l’histoire de l’humanité : "Les guerres civiles de la Renaissance à nos jours". Le directeur adjoint du Figaro Magazine et l’historien bien connu ont sélectionné vingt conflits emblématiques couvrant les cinq derniers siècles.
Dans un important avant-propos, ils rappellent une vérité essentielle : les guerres civiles sont inhérentes à la condition humaine et n’éclatent jamais de manière totalement soudaine. Pour les auteurs, les idéologies et les religions constituent souvent des moteurs puissants de division. D’autres facteurs doivent également être pris en compte, notamment les dimensions sociales ou identitaires. Pour illustrer leur propos, Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia évoquent aussi bien la guerre civile en Yougoslavie que la guerre de Vendée ou encore l’Algérie française.
Au-delà des exemples concrets et des récits de ces épisodes tragiques, les auteurs posent une question centrale : les sociétés modernes du XXIᵉ siècle sont-elles mieux armées pour éviter ce type d’embrasement ? Les institutions, les médias, le droit international ou la mémoire collective constituent-ils des garde-fous suffisants pour prévenir tout basculement ?
Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia avancent plusieurs éléments de réponse. Ils soulignent notamment les fractures socio-culturelles (comme celles liées à l’immigration) ou socio-politiques (par exemple l’extrême gauche radicale) qui assombrissent l’avenir et fragilisent les aspirations à l’unité nationale. Comme ils l’écrivent : "La brutalisation de la société française donne l’impression que nous dansons au bord de l’abîme".
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