Cinquante jeunes bénévoles se sont réunis en Bretagne, au manoir de La Bégassière à Yvignac-la-Tour, pour tourner l’intégralité des scènes de Magnificat, un moyen métrage réalisé sans aucune aide du CNC, sans aucun financement public. Né de l’enthousiasme d’un groupe d’amis et de la société de production Ermonia, Magnificat s’inspire du dernier livre du romancier René Bazin.

L’originalité de l’œuvre tient à sa fidélité historique et à la force de son récit. Les faits rapportés par Bazin sont issus d’événements réels, ce qui confère à l’histoire une grande authenticité. En quelques mots, voici le cœur du scénario :

En pleine Première Guerre mondiale, Gildas Maguern se trouve confronté à un dilemme : son amour pour Anna d’un côté, l’appel à la vocation sacerdotale de l’autre. Comment le tumulte de la guerre l’aidera-t-il à discerner sa véritable vocation ?

Ce moyen métrage met en lumière les vertus du courage, de l’engagement et du sens du devoir. Réalisé par Ambroise Boulanger, Magnificat se veut un hymne au beau et au vrai. L’œuvre, produite par Stanislas Monin, est portée par une magnifique composition musicale originale signée Olivier Quil.

Magnificat est diffusé en exclusivité, et pour quelques jours seulement, sur TVL, dont la mission est aussi de soutenir la création indépendante.

Un cadeau de Pâques pour les téléspectateurs de TVLibertés.

Le numéro 14 du "Au Forum des Rapatriés" est consacré aux déclarations du 20 septembre d'Emmanuel Macron. Ce jour-là, le président de la République a demandé pardon aux Harkis pour les drames qu'ils ont subi de la part du gouvernement français de "1960 à 1970". Emmanuel Macron s'est engagé à faire voter rapidement une loi de reconnaissance de cette réalité historique. Au-delà du discours, "Au Forum", animé par Bernard Coll, reçoit André Azni, président de l'association "Les Harkis et leurs amis". Venu spécialement du triste camp de Bias dans le Lot-et-Garonne, il répond à Emmanuel Macron et évoque les justes revendications de ces Français, trop longtemps tenus à part et réellement discriminés par les gouvernements successifs. Retour sur un drame et sur les propos d'Emmanuel Macron qui risquent de rester des paroles en l'air.