Zooms

Grand Angle - Fiscalité, mariages : face au déclin démographique, la Hongrie déploie son arsenal

Publiée le 04/05/2025

L’Europe ne fait plus d'enfants. Face à cette situation alarmante, Emmanuel Macron a appelé au "réarmement démographique". En Hongrie, le premier ministre hongrois Viktor Orban s’est emparé du problème, alors que le taux de fécondité dans ce pays est tombé à 1,38 enfant par femme en 2024. 

Cette crise démographique est pour le dirigeant hongrois un enjeu de survie. Alors, pour relancer la natalité, ce dernier a décidé le 29 avril d’exempter les mères d’au moins deux enfants d’impôts à vie. Une incitation fiscale qui s’ajoute à la double exigence de repeupler le pays sans recourir à l’immigration et de solidifier la famille, cellule de base de la société, en accroissant le nombre des mariages et en réduisant celui des avortements.

Orban réussira-t-il son pari ? TVL s’est rendu à Budapest pour rencontrer ceux qui conçoivent la politique nataliste du pays et ceux qui devront la mener en premier : les jeunes Hongrois.  

Zoom - Jérôme Ravenet : Souveraineté chinoise : le rêve américain sans les guerres ?

Publiée le 01/07/2025

Jérôme Ravenet, agrégé de philosophie et professeur de langue chinoise, publie "Souveraineté à la chinoise - Propos édifiants et curieux sur la Chine socialiste". Un essai consacré au concept de souveraineté, tel que les principaux idéologues du parti communiste chinois en ont pensé l’importance, dans une mise en œuvre qui leur semble être la condition première de toute politique proprement dite, c’est-à-dire de toute liberté collective. Dire qu’en démissionner serait renoncer à la politique elle-même ne suffit pas. Il faut redéfinir et repenser le concept de souveraineté, en s’intéressant à la façon dont les penseurs du projet socialiste chinois, de Mao Zedong à Xi Jinping, en ont eux-mêmes reformulé le sens et les problèmes essentiels. L'auteur a pour but d’aider à comprendre le rôle nouveau de la Chine dans un monde en cours de recomposition. Par sa méthode comparative, il espère aussi être utile à questionner, après De Gaulle, notre propre chemin, aujourd’hui en panne – celui d’une "troisième voie", ni américaine ni orientale, ni capitaliste, ni communiste, simplement conforme aux intérêts fondamentaux d’un peuple français.