Zooms
Grand Angle : La bibliothèque d’Alain de Benoist
100 000 livres. Cent mille, c’est le nombre de volumes contenus dans la bibliothèque personnelle d’Alain de Benoist, qui fête le 11 décembre ses 80 ans. Une légende dit qu’il possède la plus grande bibliothèque privée d’Europe. Une autre légende prétend qu’il a lu tous ces livres et qu’il les a peut-être même écrits. Bibliomane érudit, conservateur et passeur, Alain de Benoist nous accompagne dans ce vaste labyrinthe, repaire de références, repère de sens, dans ses maisons du Chêne et de l’Écluse. Une plongée avec cet homme-livre qui explore les idées, trie, ouvre et agrandit. Comme dans sa très grande bibliothèque, l’une, forteresse en dessous du Chêne dont les racines renforcent et la cime élève, l’autre, Écluse au bord de la rivière, qui encadre et libère les flux et les flots.
(Documentaire de Christophe Maxime Lafosse et Victor Vitovtov, 25 minutes, 2023)
Zoom - Jean-Paul Gourévitch : Les contes de fées survivront-ils à la culture de masse ?
Les contes de fées ont bercé notre enfance, mais que disent-ils vraiment de la vie, du monde et de nous-mêmes ? Dans son livre "Les contes de fées de notre enfance", Jean-Paul Gourévitch revisite cet héritage universel : des récits d’initiation où le merveilleux, le rêve et la morale préparent l’enfant à affronter le réel.
L’auteur évoque la puissance initiatique du conte comme langage symbolique par lequel les peurs, les épreuves et la sagesse se transmettent de génération en génération. Mais aujourd’hui, que reste-t-il de ce patrimoine ? Le merveilleux ne s’est-il pas effacé devant la technologie, les écrans et la fiction médiatique ? Les contes de fées peuvent-ils encore survivre à la culture de masse, au conformisme et au wokisme moralisateur qui aplanissent l’imaginaire ?
Dans cet entretien, Jean-Paul Gourévitch évoque les grandes figures du patrimoine occidental : Perrault, les frères Grimm, Andersen mais aussi Gripari, ces conteurs qui, chacun à leur manière, ont façonné notre rapport au rêve, au courage, à la justice mais aussi à l’identité.
Et si, malgré tout, la magie n’était pas perdue ? Comme le rappelle l’auteur : "tant qu’il y aura des enfants pour écouter, il y aura des contes à raconter…".
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