Zooms

Grand Angle (Pierre-Yves Rougeyron) : Mafias et multinationales : vers une planète bananière ?

Publiée le 11/02/2021
Pour ce "Grand Angle", Pierre-Yves Rougeyron reçoit Nicolas Faure, consultant et auteur avec Toufic Beainy de "Multinationales ou mafias" aux éditions Perspectives Libres. Le but des auteurs de cet essai est de prouver les similitudes multiples qui existent entre le PDG d’une entreprise multinationale, tel que décrit par la presse économique et les œuvres audio-visuelles, et un parrain de la mafia, campé par Don Corleone et incarné dans la trilogie "Le Parrain" de Francis Ford Coppola. Les essayistes, en pratiquant des allers-retours et des comparaisons en terme de concepts et d’idées entre ces deux personnages, notamment grâce à l’aide des sciences sociales, démontrent l’interaction entre ces deux types d’individus, lesquels appartiennent à deux mondes complètement différents et pourtant si semblables par certains aspects. Mafias et Multinationales contre les peuples : Va-t-on vers une planète bananière ?

Zoom - Jean-Loup Bonnamy : Immigration : une idéologie meurtrière ?

Publiée le 06/01/2025

Racisme, colonisation, esclavage : l'Occident, névrosé, s'accuse encore et toujours de tous les maux. C'est oublier que tous les peuples ont été tantôt conquérants, tantôt conquis et que l'esclavage a été pratiqué par toutes les civilisations. Et si cette éternelle autoflagellation, prétendument désintéressée, était en fait une façon paternaliste de rester au centre de l'attention ? Hier, l'Occident se présentait comme le bienfaiteur de l'humanité. Aujourd'hui, il prend la pose du grand méchant universel. Du colonialisme à la repentance, du héros au bourreau, la démarche reste cependant la même : nier l'histoire propre des autres civilisations et faire de l'homme blanc l'unique acteur digne d'être sur la scène. Pour éviter notre suicide, Jean-Loup Bonnamy, ancien élève de l'Ecole normale supérieure et auteur de "L'Occident déboussolé", explique que nous devons en rabattre sur notre égocentrisme et notre haine de nous-mêmes, pour accepter l'idée de n'être ni meilleurs ni pires que les autres.