Zooms

Zoom - Hervé Moreau : L’honneur d’un capitaine au service de la France

Publiée le 27/10/2025

Il est sans doute le gendarme le plus puni et sanctionné de France, coupable d’avoir rompu le silence imposé par le devoir de réserve. Aujourd’hui, Hervé Moreau revient sur le devant de la scène avec un livre-témoignage écrit sabre au clair : "L’honneur d’un capitaine – Une vie au service de la France".

Dans cet ouvrage autobiographique, l’ancien officier retrace la réalité d'un parcours militaire exemplaire rempli d’épreuves, des bancs de Saint-Cyr aux responsabilités d’officier de gendarmerie. Un itinéraire semé d’embûches, de désillusions et de trahisons, mais aussi d’engagements et de réussites. Hervé Moreau se décrit souvent comme "un guerrier", fidèle à l’esprit du service et à l’honneur du drapeau. Page après page, il livre un réquisitoire implacable contre son institution. Sans détour, il dénonce une gendarmerie gangrenée par la bureaucratie et la médiocrité : "La gendarmerie est devenue tout bonnement insupportable à vivre et à fréquenter. Elle décourage les plus belles volontés. C’est une armée qui suinte l’hypocrisie et la lâcheté".

Hervé Moreau ne s’arrête pas là. Il accuse le commandement d’avoir failli face aux grandes crises contemporaines : les émeutes de 2005, la révolte des Gilets Jaunes, ou encore les violences urbaines et ethniques de 2023. "La gendarmerie n’était pas prête hier, elle ne l’est toujours pas aujourd’hui", assène-t-il.

Un témoignage lucide et courageux, celui d’un officier aux illusions brisées, mais resté fidèle à l’idée qu’il se fait de la France et du devoir.

Zoom Exclusif : Bruno Guillot : "J’ai exécré la société occidentale !"

Publiée le 11/11/2025

"Adieu Soulayman" est plus qu’un livre : c’est une traversée. Celle d’un jeune Belge, né dans le vide spirituel et identitaire de l’Europe actuel, qui devient imam salafiste avant de tout quitter pour retrouver sa voie. Bruno Guillot raconte comment l’appel de Dieu s’est confondu, dans sa jeunesse, avec la séduction d’une idéologie totalisante. De Charleroi à Médine, de la ferveur à la peur, il dévoile de l’intérieur les mécanismes de sa radicalisation salafiste, de son rôle de prédicateur. Son témoignage, sans haine ni rancune, mais glaçant, explore les zones grises : l’aspiration à la pureté, la quête d’appartenance, le besoin d’absolu.

Puis vient la rupture : le doute, la désillusion, la fin des certitudes. À travers son récit, c’est tout un monde qui se dévoile - celui de jeunes Européens désorientés, vulnérables aux certitudes du fanatisme. Mais c’est aussi l’histoire d’une résurrection : celle d’un homme qui choisit la conscience plutôt que la soumission. Aujourd’hui, Bruno Guillot parle avec lucidité de ce qu’il fut, de ce qu’il a cru, et de ce qu’il veut transmettre.

Adieu Soulayman, c’est le cri d’un converti à rebours, un appel à rallumer la lumière du monde. Un témoignage nécessaire pour comprendre notre temps. On ne sort pas indemne de ce voyage au cœur de l’Islam radical.