Passé Présent

Le Nouveau Passé-Présent avec Frédéric Le Moal - Les hommes de Mussolini, de l'adoration à la trahison

Publiée le 08/01/2025

Dans la soirée du 24 juillet 1943 se déroule le premier acte d’une pièce digne d’une tragédie antique où se mêlent trahison et fidélité, qui va conduire à la chute du régime qui préside aux destinées de l’Italie depuis 21 ans et de celui qui l’incarne : Benito Mussolini. Dans un huis clos étouffant, le Duce est destitué par des hommes qui pourtant l’entourent depuis ses débuts, et ont, ou ont eu, pour lui une véritable fascination. Alors qui sont ces hommes, les chefs fascistes, les hommes de Mussolini ? Réponse avec notre invité, Frédéric Le Moal.

 

La Revue d'Histoire européenne

Le Nouveau Passé-Présent avec Laurent Schang - Le baron Ungern, entre vérité et légende

Publiée le 01/01/2025

Dernier général des armées blanches combattant les bolcheviques, fusillé à 35 ans, le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui vécut une vie d'aventures. Héros de la Première Guerre mondiale, il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente. Il libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921 et s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé qu'il était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble.