Passé Présent
Le Nouveau Passé-Présent : Le pouvoir au féminin
Dans toute l’Europe, du Moyen-Age à l’époque moderne, des femmes furent au pouvoir, à la tête de royaumes ou d’empires puissants. À l’exception certes du royaume de France, où empêchées par une loi salique, exhumée, non pour des raisons de misogynie, mais plutôt pour de basses raisons de politique politicienne, les femmes ne pouvaient accéder au trône. Pourtant, notre Histoire regorge aussi de femmes de pouvoir. Aliénor d’Aquitaine, Blanche de Castille, Anne de Beaujeu, Catherine de Médicis ou encore Anne d’Autriche, ces femmes prirent en main les destinées du royaume des lys. Mères de rois, elles ont exercé le pouvoir dans le cadre d’une régence qui incarne l’expression de la continuité monarchique, au nom de sa légitimité, par l’exercice du pouvoir par un tiers, en cas d’empêchement du souverain lui-même, en raison de sa minorité, ou de son absence en cas de guerre ou de captivité par exemple.
"Passé-Présent" reçoit Aubrée David-Chapy, auteur d'une biographie de Louise de Savoie (éd. Passés/Composés, 2023), mère de François 1er. Dotée d’un véritable don pour les affaires politique, d’une solide culture humaniste, diplomate hors pair, elle porta à son apogée le pouvoir au féminin.
La Revue d'Histoire européenne : bit.ly/42tCcbT
Le Nouveau Passé-Présent avec Jean Sévillia - Cette Autriche qui a dit non à Hitler
Le 13 mars 1938, Adolf Hitler proclamait le rattachement de l'Autriche au Reich allemand et, deux jours plus tard, faisait une entrée triomphale dans la capitale autrichienne. Ces événements sont connus, et plus encore les photos qui les illustrent : douaniers autrichiens accueillant les soldats de la Wehrmacht, foule enthousiaste acclamant le chancelier allemand dans les rues de Vienne et le 10 avril suivant par plébiscite, plus de 99% des Autrichiens approuvaient l'Anschluss.
Mais comme toujours en Histoire, il y a un envers du décor et si apparemment l’Autriche se jette dans les bras de son puissant voisin, les résistances furent nombreuses. Dès 1933, l’État autrichien combat le national-socialisme tant à l’intérieur qu’à l’extérieur et c’est le projet d’un référendum sur l’indépendance du pays, dont le résultat aurait certainement été positif, qui provoqua la réaction d’Hitler et l’intervention des troupes allemandes en mars 1938. Et si durant tout le conflit mondial des soldats autrichiens combattirent jusqu’au bout aux côtés des Allemands, si de grands dignitaires nazis furent autrichiens, jusqu’en 1945 l’Autriche connut une véritable résistance intérieure au nazisme. C’est cette Autriche qui a dit non à Hitler que nous allons découvrir en compagnie de Jean Sévillia.
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