Passé Présent
Le Nouveau Passé-Présent : Les guerres de Vendée
A l'occasion de la sortie du film "Vaincre ou mourir", Guillaume Fiquet reçoit Reynald Secher, historien des guerres de Vendée et du génocide vendéen. Conseiller historique du film, il nous explique la genèse du projet porté par le Puy du Fou et les choix de réalisation. Il évoquera également la vie de François-Athanase Charette, héros de la Vendée. De tous les généraux vendéens, Charette fut le tacticien le plus habile, ce qui tenait à dix ans de guerre sur mer, à son intelligence du terrain. Adepte de la "petite guerre", dont les Français feront les frais en Espagne (1808) et en Russie (1812). Dans ses marais, il était comme un poisson dans l’eau . Aussi refuse-t-il, après la défaite de Cholet, de s’agréger à la Grande armée catholique et royale qui, outre Loire, disparut au terme de sa Virée de Galerne. Le traité de La Jaunaye (17 février 1795) en faisait un vainqueur virtuel. Mais la paix acquise par les Vendéens, la fourche à la main, fut un marché de dupes et de son côté Charette se berça d’illusions en attendant l’arrivée à Quiberon d’un fort contingent d’émigrés. Ce fut un échec sanglant. En débarquant à l’Ile-d’Yeu, le comte d’Artois (futur Charles X) se comporta en poltron. Il ne restait plus à Charette qu’une marche à la mort pour l’honneur et par fidélité aux siens.
Le Nouveau Passé-Présent avec Jean Sévillia - Cette Autriche qui a dit non à Hitler
Le 13 mars 1938, Adolf Hitler proclamait le rattachement de l'Autriche au Reich allemand et, deux jours plus tard, faisait une entrée triomphale dans la capitale autrichienne. Ces événements sont connus, et plus encore les photos qui les illustrent : douaniers autrichiens accueillant les soldats de la Wehrmacht, foule enthousiaste acclamant le chancelier allemand dans les rues de Vienne et le 10 avril suivant par plébiscite, plus de 99% des Autrichiens approuvaient l'Anschluss.
Mais comme toujours en Histoire, il y a un envers du décor et si apparemment l’Autriche se jette dans les bras de son puissant voisin, les résistances furent nombreuses. Dès 1933, l’État autrichien combat le national-socialisme tant à l’intérieur qu’à l’extérieur et c’est le projet d’un référendum sur l’indépendance du pays, dont le résultat aurait certainement été positif, qui provoqua la réaction d’Hitler et l’intervention des troupes allemandes en mars 1938. Et si durant tout le conflit mondial des soldats autrichiens combattirent jusqu’au bout aux côtés des Allemands, si de grands dignitaires nazis furent autrichiens, jusqu’en 1945 l’Autriche connut une véritable résistance intérieure au nazisme. C’est cette Autriche qui a dit non à Hitler que nous allons découvrir en compagnie de Jean Sévillia.
La Revue d'Histoire européenne : bit.ly/42tCcbT
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