Passé Présent
Le Nouveau Passé-Présent : Les guerres de Vendée
A l'occasion de la sortie du film "Vaincre ou mourir", Guillaume Fiquet reçoit Reynald Secher, historien des guerres de Vendée et du génocide vendéen. Conseiller historique du film, il nous explique la genèse du projet porté par le Puy du Fou et les choix de réalisation. Il évoquera également la vie de François-Athanase Charette, héros de la Vendée. De tous les généraux vendéens, Charette fut le tacticien le plus habile, ce qui tenait à dix ans de guerre sur mer, à son intelligence du terrain. Adepte de la "petite guerre", dont les Français feront les frais en Espagne (1808) et en Russie (1812). Dans ses marais, il était comme un poisson dans l’eau . Aussi refuse-t-il, après la défaite de Cholet, de s’agréger à la Grande armée catholique et royale qui, outre Loire, disparut au terme de sa Virée de Galerne. Le traité de La Jaunaye (17 février 1795) en faisait un vainqueur virtuel. Mais la paix acquise par les Vendéens, la fourche à la main, fut un marché de dupes et de son côté Charette se berça d’illusions en attendant l’arrivée à Quiberon d’un fort contingent d’émigrés. Ce fut un échec sanglant. En débarquant à l’Ile-d’Yeu, le comte d’Artois (futur Charles X) se comporta en poltron. Il ne restait plus à Charette qu’une marche à la mort pour l’honneur et par fidélité aux siens.
Le Nouveau Passé-Présent avec Dominique Lormier - Les vérités cachées de la victoire de 1945
La Seconde Guerre mondiale est l’un des événements les plus documentés de l’histoire contemporaine. Et pourtant… elle reste encore aujourd’hui largement méconnue dans certains de ses aspects fondamentaux. La victoire des Alliés en 1945 est souvent attribuée – presque exclusivement – à l’intervention militaire américaine, épaulée par l’Armée rouge et les Britanniques. Mais que sait-on vraiment du rôle de la France dans cette victoire ? Pourquoi l’apport militaire, stratégique, humain de notre pays est-il systématiquement relégué au second plan, voire occulté ? Pourquoi, après la guerre, a-t-on fait de Hitler le bouc émissaire idéal, celui qui aurait seul provoqué la chute du IIIème Reich par ses erreurs ? Est-ce une vision fondée ou une manière habile, pour certains officiers allemands, de réécrire leur propre responsabilité ?
Et l’Italie, enfin… Ce prétendu maillon faible de l’Axe, dont on raille encore l’inefficacité militaire : Et si cette caricature ne tenait pas face aux faits ? Et si les soldats italiens avaient, en réalité, combattu avec courage et ténacité jusqu’à la fin du conflit ?
Passé/Présent reçoit Dominique Lormier, un historien qui démonte ces idées reçues avec précision, documentation et esprit critique.
Il vient de publier "Les vérités cachées de la victoire de 1945" aux Éditions du Rocher, un ouvrage qui remet les faits au centre de l’histoire.
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