Passé Présent
Le Nouveau Passé-Présent : Napoléon III et la construction de la France moderne
Il fut en 1848, le premier président élu au suffrage universel de la République française mais il était aussi le neveu de Napoléon 1er. Guillaume Fiquet reçoit Eric Anceau, auteur de nombreux ouvrages sur le Second Empire et Napoléon III, personnage complexe et controversé de l'histoire de France. Souvent dépeint comme un autocrate autoritaire et impérialiste, son règne est souvent résumé au coup d’Etat du 2 décembre 1851 et à la défaite de Sedan en 1870. Pourtant, il est temps de réévaluer cette perception et de reconnaître la contribution essentielle de Napoléon III à la modernisation de notre pays.
Le Nouveau Passé-Présent avec Laurent Schang - Le baron Ungern, entre vérité et légende
Dernier général des armées blanches combattant les bolcheviques, fusillé à 35 ans, le baron Ungern est un personnage exceptionnel qui vécut une vie d'aventures. Héros de la Première Guerre mondiale, il parcourra la Mandchourie, la Chine, et se mariera avec une princesse chinoise. Sa Division Asiatique de Cavalerie sera la dernière armée à se battre contre les troupes communistes. Il rêvait de créer une Asie unifiée qui serait en mesure de lutter contre une Europe qu'il jugeait décadente. Il libéra la Mongolie occupée par les troupes chinoises en 1921 et s'empressa de remettre sur le trône le Koutouktou, l'équivalent mongol du Dalaï-Lama. Cependant, en ce qui concerne la personnalité du baron Ungern, la légende a souvent remplacé la vérité historique. On a affirmé qu'il était un être cruel, un fou paranoïaque et sanglant, on lui a attribué une pensée proche du paganisme. En fait, ce n'était pas le baron Ungern qui était fou et sanglant, mais l'époque dans laquelle il vivait. Le baron apparaît, au contraire, comme un individu d'une rare droiture, dénué d'ambitions personnelles, sincère, modéré dans ses actions, cultivé et beaucoup plus humain qu'il ne semble.
Connexion
Afin d'utiliser cette fonctionnalité, vous devez vous connecter :