Le samedi politique

France : la disparition - Le Samedi Politique avec Barbara Lefebvre

Publiée le 20/07/2019

La disparition de la France avec Barbara Lefebvre

Barbara Lefebvre est enseignante d’histoire-géographie. Avec son dernier ouvrage, C’est ça la France (Albin Michel), l’auteur nous livre un constat accablant de la situation du pays, entre mépris de soi et communautarisme. Un essai qui tire la sonnette d’alarme pour d’urgence renouer avec la Patrie.

Les symboles dévoyés ou raillés

Depuis plusieurs dizaines d’années, les symboles de la France sont voués aux gémonies… Associés aux fameuses « heures les plus sombres de l’histoire », les drapeaux tricolores n’ont plus le droit de citer dans la sphère publique en dehors des manifestations sportives. Un vide rapidement comblé par les identités de nations étrangères et les symboles européens.

L’école devenue terreau du communautarisme

A force d’adaptations et de révisions de l’histoire, l’Education Nationale ne remplit plus son rôle. Les élèves annoncent quand ils le veulent encore des poncifs bien-pensants où la repentance de la France tient un rôle toujours grandissant. Entre discrimination positive, culte victimaire et poids grandissants des Indigènes de la République, la machine à intégration s’est enraillée.

L’explosion d’une nation

Les territoires se morcellent, les populations se séparent, le communautarisme est désormais perceptible dans tous le pays. Entre les quartiers totalement défrancisés et les zones périphériques désertées par les services publics, le pays est devenu un amoncellement de zones de non-droit… Celles où le droit n’existe plus et celles qui n’ont plus le droit à rien.

Le Samedi Politique avec Régis Le Sommier - Guerre en Ukraine : la vérité empoisonnée ?

Publiée le 04/05/2024

Le conflit en Ukraine deviendra sans doute un cas d’école en matière de propagande de guerre. Depuis l’entrée des troupes russes dans le pays le 24 février 2022, les médias occidentaux et plus particulièrement français ont donné libre court à un récit radicalement déconnecté de la réalité du théâtre militaire. Mais le fossé entre le "narratif de guerre" et la situation du terrain n’est pas sans conséquence. Au-delà de l’évident danger pour la liberté d’expression, menacée par la censure et une chasse aux sorcières pugnace, les mensonges médiatiques ont occasionné une véritable intoxication qui empêche toute prise de décision pragmatique et réaliste.

Pourtant, depuis deux ans, de nombreux éléments cruciaux pointés du doigt par ceux que le Système appelait "pro-russes", du sabotage de Nord Stream à celui des négociations de paix dès mars 2022, se sont vérifiés. Malgré cela, la presse française reste campée dans son monde parallèle, alimenté par des agents toxiques accrochés à leurs plateaux télé.

Régis Le Sommier est Grand Reporter et directeur de la rédaction d’Omerta. Habitué des théâtres de guerre et tout particulièrement du conflit en Ukraine où il s’est rendu à plusieurs reprises, il dresse un constat réaliste de la situation militaire et déplore l’unanimisme mensonger qui fait florès dans le monde médiatique français.