Les Conversations
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°33 avec Jean-Christian Petitfils : Pourquoi l’Histoire ? Pour être heureux
Bien qu’il n’ait pas entrepris de carrière universitaire (ou grâce à cela…) Jean-Christian Petitfils est devenu l’un des tout premiers historiens français (et sans doute, délivré de toute contrainte idéologique ou mandarinale le plus libre). Extraordinairement précoce, il s’intéresse très jeune aux énigmes de l’Histoire de France, mais c’est par la science politique qu’il commence ses études, puis par la publication d’ouvrages politiques. Il comprend alors, notamment par son admiration pour le général De Gaulle, qu’il n’est pas de grande politique qui ne se fonde sur l’Histoire - c’est pourquoi, toute nation a besoin de bons historiens, capables de tracer les continuités d’une tradition nationale. Le voici donc biographe à grand succès de Louis XIV, dont il trace le siècle entier autant qu’il en fait le portrait, puis de Louis XVI, qu’il réhabilite magnifiquement, ensuite des trois autres Bourbon, finissant par Henri IV, monument au centre de notre histoire. Se désolant de voir notre mémoire nationale s’étioler au fil d’une Vème République dont les chefs semblent en avoir tout perdu, jusqu’aux actuelles impasses dans lesquelles il voit clair, il s’attaques alors à l’immense projet d’une biographie de Jésus, démontrant en historien la véracité du récit évangélique, notamment de l’Evangile de saint Jean. Ce chrétien sûr de sa foi sait bien que c’est en éclairant les sources mêmes de notre civilisation, et en pointant sa part mystique (jusque dans l’étude du saint Suaire de Turin) qu'il peut encore le mieux la servir, préservant ses forces, assurant sa pérennité dans l’avenir.
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°70 - Jean Sévillia : Vers la fin de la terreur idéologique ? (2ème partie)
Suite et fin de notre Conversation avec Jean Sévillia, qui fut l’un des premiers dénonciateurs de l’énorme terrorisme intellectuel qui s'abattit sur notre pays à la fin du siècle dernier. Prenant patiemment en défaut ses récurrents mensonges sur l’histoire, il en décèle enfin les déroutes : la terreur idéologique des années 1970-2020 commencerait-elle enfin à refluer ? Si, un quart de siècle après ses ouvrages fameux ("Le Terrorisme intellectuel", "Historiquement correct" puis "Historiquement incorrect"), il repère encore ses "habits neufs", il note cependant qu’il est enfin possible de dégager, avec notamment son vieil ami et complice Matthieu Bock-Coté (voir la Conversation que nous eûmes avec ce dernier l’an dernier pour TVL), les voies d’une pensée conservatrice plus salutaire que jamais. Même si elles ne sont pas toujours bonnes à dire, les vérités, que ce soit celles de l’Histoire, celles de la Nature ou celles de la Foi, finissent toujours, tôt ou tard, par se frayer un chemin…
Connexion
Afin d'utiliser cette fonctionnalité, vous devez vous connecter :