Les Conversations

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°39 : Loïk Le Floch-Prigent « La France était au dessus de nos personnes »

Publiée le 03/03/2024

Voici l’une des personnes les plus étonnantes qu’il m’ait été donné de rencontrer. Très tôt surdoué, solidement enraciné dans sa terre du Trégor, sa "bretonne bretonnante", issu d’une famille nombreuse, catholique, cultivée, et énergique dont émergent de fortes figures qui déterminent son tempérament combattif et son indépendance d’esprit, il fait des études d’ingénieur, passe une année à parcourir les Etats-Unis d’où il revient avec la conviction que la bataille scientifique et industrielle sera décisive pour l’avenir de la France.

Formé dans les années 1970 par les plus grands noms de l’escouade industrialiste qui luttera, entreprise après entreprise, contre une désindustrialisation de la France qu’accentuent l’irréalisme des technocrates des "grand corps" et le manque de capitaux, il manque de devenir, ministre de l’Industrie de Mitterrand, qui lui confie la direction de quatre des plus grandes entreprises françaises : Rhone-Poulenc, puis Elf, dont il double la production, Gaz de France puis la SNCF.

Chaque fois, les succès de ce capitaine d’industrie, anti-bureaucrate et anti-conformiste sont fulgurants. Mais l’intrépide Astérix qui a la France chevillée au corps fait plus que défendre son village breton, il contre-attaque et marche sur les pieds, de l’Empire états-unien, qui sait le rôle central que joue l’énergie "abondante, bon marché et souveraine" dans l’activité économique d’un grand pays et veut en garder le monopole mondial : le retour de bâton sera féroce... 

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°69 - Jean Sévillia : Déjouer les mensonges sur l’Histoire !

Publiée le 19/10/2025

Il y a une trentaine d'année, un homme d’influence, riche et patriote (il y en avait encore...), alarmé par le déluge de falsifications de l'Histoire et la déliquescence de l’enseignement public, proposa à Jean Sévillia, qui était déjà l’une des plumes les plus en vue du Figaro, de lancer une revue trimestrielle de "ré-instruction publique", qu’il se proposerait de financer. Jean Sévillia me parla de ce projet, auquel nous rêvâmes un temps, jusqu’à ce que le précieux financier disparaisse brutalement. Du moins découvris-je ainsi les merveilleuses qualités de cet homme d’une érudition prodigieuse, toujours affable, et toujours capable d’instiller une once de scepticisme dès qu’une simplification lui paraît discutable, même si elle se fait au service d’une bonne cause : sa seule cause est la vérité. Voici, en deux Conversations, le parcours de l’auteur à grand succès du Terrorisme Intellectuel, d’Historiquement Correct (sans cesse réédité en poche), de biographies qu’on ne peut citer toutes tant est foisonnante son œuvre, souvent traduite dans toute l’Europe. De l’histoire de l’Autriche, son pays de cœur, à celle de l’Algérie, en passant par la véritable histoire de la Loi de 1905, sans oublier (mais comment ne pas en oublier ?) son dernier livre "Les Habits Neufs du Terrorisme intellectuel", préfacé par Mathieu Bock-Côté - suivons cet homme qui semble infatigable quand il s’agit de détruire les mensonges les mieux installés du "politiquement correct". Il est rare que cet homme pudique et discret se livre autant qu’il le fait dans ces Conversations : de bout en bout un régal, que les fidèles de TVLibertés doivent tenir pour un privilège…