Politique Eco

Politique & Eco avec Olivier Pichon - Trump élu : la fin de la mondialisation US ?

Publiée le 11/11/2024

L’histoire ne s’est pas arrêtée avec la chute du mur de Berlin, on décèle très vite un nouveau totalitarisme qui se dessine pour le XXIème siècle avec le divorce de la démocratie et du marché qui allaient de pair. L’oligarchie mondiale incline dangereusement sur la pente d’un nouveau despotisme : la liberté des peuples serait-elle décidément impossible ?
L’élection américaine a néanmoins redonné la parole au peuple contre les oligarchies mondialistes et leurs valets de presse : est-ce la défaite des média mainstream et la défaite (provisoire ?) du wokisme.
Aujourd’hui, ce qui menace ce n’est pas la révolte des masses mais celle des élites comme l'expliquait Christopher Lasch dans son ouvrage "La révolte des élites et la trahison de la démocratie". Elle qui ont abandonné les territoires mais exploitent la banlieue pour leur confort. La comparaison avec la Rome décadente est saisissante : jeux du cirque, paniers repas, RSA , football, ubérisation des populations immigrées.
Un néocapitalisme est en passe de se dispenser de la démocratie et de l’Etat national : une tendance néanmoins freinée par la montée du Sud Global. Le succès de Donald Trump peut aussi inquiéter l’Europe pour ses exportations en raison du protectionnisme.
La question de la défense européenne est posée mais même dans le cas de la cessation de l’OTAN, le "magasin" reste américain avec les F35 achetés par la Pologne.
La France conserve néanmoins, dans l’effacement de l’Occident, des motifs de renaître par les nouveaux chemins de la liberté.
Olivier Pichon, professeur agrégé d'économie et d'histoire, présente son ouvrage "Les nouvelles routes de la servitude - Essai sur le totalitarisme au XXIème siècle" aux Presses de la Délivrance.

Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise

Publiée le 14/07/2025

Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.

Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?

Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.

Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.