Politique Eco

Politique & Eco n° 251 : L’Iran a-t-il droit à la bombe atomique ?

Publiée le 24/02/2020
Géopolitique du Proche-Orient, le rôle de l’Arabie saoudite, Trump et l'accord de Vienne. Pour en débattre, Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Georges Clément, chef d’entreprise, écrivain et président du Comité Trump France et Philippe Simonnot, économiste et historien, auteur du livre "Le siècle Balfour".

1) L'arme nucléaire au centre du problème

- La fin de l'accord de Vienne - Rappels historiques : Suez et le bombardement du Caire en 1956 - Les accords secrets entre Guy Mollet et Ben Gourion pour l’obtention de la force nucléaire par Israël - Le rôle de l'Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) - Un déséquilibre géostratégique - Dimona et les sous-marins, le nucléaire privé financé hors comptes publics de l’Etat d’Israël - Eschatologie évangéliste : the second coming of Jesus

2) La géopolitique régionale déterminée par l'arme nucléaire

- L’Inde et le Pakistan ont la bombe - Les mérites de l’accord déchiré par Trump - Le nucléaire Irakien, Osirak bombardé par la chasse israélienne - Abattre le régime des Mollahs ? - Résilience du peuple iranien - L’Iran a recommencé à produire de l’uranium enrichi - Retour sur 56 : Nasser comparé à Hitler

3) Les autres acteurs du théâtre proche-oriental

- Le rôle de l’Arabie saoudite - Retour sur Suez et Budapest - L’Arabie saoudite a peur : elle a perdu son monopole pétrolier, l’Iran est aussi une menace pour elle - Que dit l’AIEA ? - Le plan de paix de Trump pour la Palestine, pas de soutien des pays arabes à la Palestine - Tout risque de guerre est-il exclu ? - Israël : pays occidental et/ou néo-colonialiste ?
Plus d'info sur le nucléaire iranien dans Géopôles n°24 : les points chauds dans le monde en 2019

Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise

Publiée le 14/07/2025

Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.

Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?

Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.

Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.