Politique Eco
Politique & Eco n° 206 - Brexit : GB touchée, UE coulée ? avec le Pr Jean-Claude Werrebrouck
1. L’UE un OJNI (objet juridique non identifié)
- L’Europe, les passagers clandestins(les états) et les barreurs (les maîtres de l’économie) - L’UE est pour l’instant régie par des traités internationaux - Cela implique la coopération non la subordination - D’où la règle de l’unanimité - Lisbonne : un traité volé à la souveraineté populaire - La Grande-Bretagne : un pied dans le monde (anglo- saxon), un pied en Europe - La City, deuxième place financière mondiale, reste favorable à l’UE - Le Problème aigu de l’Irlande et de la frontière - Budget européen, probabilité réduite - L’Allemagne n’est pas là pour payer mais pour gagner - Ce désir français de l’universel qui néglige le particulier - Victor Hugo :"adieu nation, bonjour humanité", le rêve éveillé de Macron - La France sur la route de la servitude volontaire en raison de "ses grands principes"2. De sérieuses pertes de patrimoine industriel pour la France
- Le sud en voie d’affaiblissement - Industrie en péril, même l’Italie du nord - Quand la Grèce avait une (petite) industrie, c’était avant l’Euro - France : après les pertes d’industrie de manufactures (habillement, métallurgie), on arrive dans le dur - L’exemple de l’armement : toute la chaîne industrielle complète désormais menacée - L’Allemagne a un % de son PIB consacré à l’armement supérieur à la France - Le successeur du Rafale ne sera pas français - Après Alsthom, Péchiney, Dassault ? - Les retards d’Ariane 6 expliqués par les discussions "européennes" - L’idéologie d’une souveraineté européenne est une utopie dangereuse et peu sérieuse - L’arme nucléaire ne se partage pas - Brexit : celui-qui part doit souffrir, comment Barnier "savonne" la planche pour les Britanniques - L’Allemagne, en difficulté, en passe de se raidir plus que de s’assouplir - Ces pays d’Europe sans l’euro : un niveau de prospérité supérieur aux autres qui sont dans l’euro3. L’Euro et l’économie européenne, perdants et gagnants
- La prospérité britannique aujourd’hui - Les approvisionnements en question, les douanes, les flux de camion, le juste à temps - Un processus lent de démondialisation : le lien entre la croissance du commerce international et la croissance du PIB n’est plus établi - GB : 30 millions de T d’objets manufacturés importés, 20 millions exportés - L’Allemagne sera affectée par le Brexit. Elle a besoin de la City - La livre est attractive, délocalisations possibles vers la GB - L’Euro, un verrou de trop - Le risque italien, le sort de l’euro passe par Rome - Le retour des effets Mefo, une émission de monnaie autonome pour l’Italie - Et la France ? En s’appuyant sur l’article 16 de la Constitution, le gouvernement de la France pourrait mettre fin à l’euro - Où l’on apprend par l’agence France Trésor que l’or et les réserves de devises sont encore classées par pays - Draghi, docteur honoris causa de l’université de Bologne y prononce un discours délirant sur la souveraineté européenne Discours repris intégralement par toute la presse française. Question : qui finance ces journaux ?Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise
Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.
Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?
Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.
Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.
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