Politique Eco
Politique & Eco n° 261 avec Charles Henri Gallois - UE, la Crise sanitaire révélateur de son impuissance
1.Une gestion de crise lamentable.
- L’idéologie sans frontière de Macron. - La France fut le dernier pays à fermer ses frontières. - Une absence manifeste de solidarité européenne. - L’Italie appelle à l’aide, l’UE aux abonnés absents. - Les annonces : des milliards comme s’il en pleuvait : quelle réalité à ces paiements ? - Sauver l’euro à tout prix. - La France dindon de la farce européenne. - L’Italie et l’Allemagne mieux loties dans la répartition des subventions.2. L’UE la fuite en avant.
- Perspectives économiques sombres ; - La France achète les menottes que l’UE lui passe. - Pertes sur la répartition des subventions. - Pendant la crise des accords subreptices de libre-échange avec le Vietnam et le Mexique. - Le Commerce extérieur : une compétence exclusive de l’UE, les peuples non consultés. - Un recul de la démocratie : deux siècles de tradition politique niés par ces accords.3. La souveraineté c’est la liberté !
- Réindustrialiser la France ? - Un préalable : le frexit. - Retour sur l’affaire Alstom emblématique des abandons de souveraineté. - Même au niveau militaire la France n’est pas autonome. - Le risque de la production extérieure cf. les médicaments pendant la crise sanitaire. - Les USA un pays protectionniste. - Question agricole, le recul de la France dans la compétition internationale. - La France très mal défendue par ses dirigeants au premier rang Macron. - Une crise économique très dure s’annonce, la France l’affronte affaiblie.Politique & Eco avec Philippe Béchade - La France sous tutelle du FMI : le Graal de Macron ?
Endettement, inflation, nouvelle crise politique en approche... la France avance encore et toujours vers une mise sous tutelle du FMI ! Les économistes affirment qu'on en n'est pas encore là mais cette hypothèse n'est pas à exclure vu l'impasse institutionnelle actuelle avec un Emmanuel Macron accroché à l'Elysée comme une moule à son rocher.
De son côté, le premier ministre, François Bayrou, qui a tiré la sonnette d'alarme concernant la dette française, semble sur un siège éjectable depuis l'annonce d'un vote de confiance devant l'Assemblée le 8 septembre puisque même les socialistes pourraient lui tourner le dos... Bref, l'instabilité économique liée à l'incertitude politique nous rapproche des griffes du FMI... En attendant, les Français vont quoi qu'il arrive voir encore les taxes augmenter et les prestations sociales baisser.
Et ce n'est pas l'accord entre Ursula von der Leyen et Donald Trump qui va arranger les choses :
- exportations taxées à 15%
- 750 milliards $ de produits énergétiques à acheter aux Etats-Unis
- 600 milliards $ d'investissements des entreprises européennes à destination des Etats-Unis
- 100 milliards $ de commandes de matériel militaire américain (+10% de marge prélevée par Washington)
- Et 40 milliards $ de puces d'IA américaines à acheter pour l'UE
Un accord salué par Ursula von der Leyen estimant qu'il apportera de "la stabilité et de la prévisibilité" dans les relations commerciales avec les Etats-Unis...
Avec ça, les Français auront des raisons de sortir dans la rue le 10 septembre pour manifester lors de la mobilisation baptisée "bloquons tout" !
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
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