Politique Eco
Politique & Eco n°365 avec Philippe Béchade - Bientôt l'état d'urgence monétaire ?
Tout commence avec les Midterms. Biden (où plutôt ceux qui le manipulent) est condamné à la cohabitation avec les Républicains. Conséquences : une rhétorique sans doute moins guerrière à l’égard de la Chine. Pendant ce temps, la Chine revend à l’Europe le gaz russe que celle-ci prétend refuser en raison de la guerre en Ukraine, tandis que le pays est sous perfusion d’argent occidental depuis Maïdan.
Pour l’heure, c’est la hausse des taux et la fin de l’argent magique mais les marchés sont dans l’attente d’une grande décision de la Banque fédérale. Cette hausse se produit dans un contexte de récession pour lutter contre l’inflation : comment faire du profit lorsque les dividendes sont à 2% et les taux à 5% ?
Avec le QE, les investisseurs ont acheté n’importe quel actif de basse qualité, mais nous connaissons la plus forte inflation depuis 46 ans et la plus forte récession depuis 30 ans. A cela s’ajoutent le coût exorbitant de la transition énergétique : "une dinguerie" généralisée pour laquelle aucune prévision n’a été faite.
Mais les Banques centrale disposent d’un outil dont l’utilisation est annoncée : tout convertir en monnaie numérique avec un retour de l’argent magique avec des pertes pour les épargnants (25%) et des menaces sur les retraites. Que vaut en effet l’euro ? La perte de confiance est possible, surtout si la situation sociale se dégrade consécutivement à l’inflation. Une situation potentiellement explosive et, en prime, une société du contrôle, après le passe sanitaire, le passe climatique et le passe monétaire du contrôle de votre docilité énergétique par exemple. Un provisoire annoncé comme tel pour la nécessité du moment, mais amené à s’inscrire dans la durée.
Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise
Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.
Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?
Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.
Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.
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