Politique Eco
Politique & Eco n°369 avec Guy de La Fortelle - Haute finance et guerres mondiales
"Il n’y a qu’à se baisser pour observer l’enchaînement presque mécanique des appétits et intérêts qui ont conduit à la Seconde Guerre mondiale. Et cette petite musique résonne à nouveau." Pour Guy de La Fortelle, l'animateur de la chaîne YouTube "L'investisseur sans costume", la concentration des capitaux entre les mains d'un petit nombre d'individus telle qu'on la connaît depuis 2008 pose question. Elle a en tout cas déjà mené à deux conflits mondiaux. On voit aujourd'hui les Etats-Unis (notamment la famille Biden) et la Commission européenne établir des liens occultes ou pas avec Kiev pour entretenir le conflit avec la Russie. Et l'Ukraine a déjà chargé le fonds d'investissements américain BlackRock de reconstruire le pays. Comme le dit Guy de La Fortelle :"Ce pouvoir est aujourd’hui aux abois et réagit comme tel par des lois d’exceptions. Vous me direz que je suis bien loin d’une chronique économique ou financière, mais nous vivons une époque où les banquiers se mêlent de politique plus que de raison et moi je me mêle de banquiers...".
Politique & Eco avec Eloïse Benhammou - Dette de la Sécu : Etat-marchés, corruption partout
Un système ultra-opaque permet aux banques françaises et étrangères de voler chaque jour des milliards aux Français, et cela en toute discrétion, raflant au passage nos cotisations sociales. Eloïse Benhammou, auteur de "Kleptocratie française" nous montre que tout le système social et fiscal français est désormais entre les seules mains du capitalisme financier. La France est totalement soumise à la volonté des grands banquiers qui échappent logiquement à la justice puisqu'elle est rendue par le même Etat contrôlé par les banques !
Aujourd’hui, il n’est question que de la dette, et malgré les fanfaronnades de Bruno Le Maire, la situation est grave, on nous annonce des hausses d’impôts... Mais on ne fait pas assez mention de la dette sociale : environ 850 milliards €. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 annonce un déficit de 10,8 milliards en 2023 qui culminera à 17,2 milliards en 2027. La Sécurité sociale sera donc de nouveau contrainte de se tourner vers les marchés financiers en s’endettant.
Combien la Cades, Caisse d'amortissement de la dette sociale, devra-t-elle prendre sur les marchés ? Et il va falloir payer les banques pour financer la dette sociale (commissions bancaires) et donc les cotisations sociales vont profiter aux banques. Pour 10 milliards € empruntés, la facture s’élève à 20 milliards et ceux qui achèteront cette dette ne sont pas connus volontairement par l’Etat français, un comble !
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