Politique Eco
Politique & Éco n°375 avec Philippe Fabry - Ukraine-Covid : vers une révolution de l’Union européenne
"L’Union européenne est aujourd’hui structurellement un État de type impérial, autoritaire". Voilà comment l’avocat et historien du droit Philippe Fabry, auteur de "La chute de l’empire européen" décrit l’évolution de la construction européenne. Un autoritarisme croissant de la Commission qui, à chaque nouvelle crise, s’est arrogée de nouvelles prérogatives. En témoigne la livraison d’armes à l’Ukraine qui ne relevait normalement pas de sa compétence et pourtant, Ursula von der Leyen l’a fait malgré les principes du sacro-saint état de droit, car oui "nous ne sommes pas en dictature", nous diront les beaux esprits. Le Parlement européen n’est pourtant qu’une chambre d’enregistrement à la botte de la Commission qui, en plus du pouvoir exécutif, dispose de tout le pouvoir législatif alors qu'elle n'est pas soumise au suffrage des peuples européens. Un modèle contraire au principe de séparation des pouvoirs. Pour l’invité de "Politique & Eco" : "L’UE a aujourd’hui toutes les caractéristiques d’un État-nation à la veille d’un mouvement de révolution nationale". Philippe Fabry s’attaque également à la dérive autoritaire du président dans la Constitution de la Vème République avec son ouvrage "Le président absolu – La Vème République contre la démocratie". Pour lui, "La France est de plus en plus gouvernée comme un Etat policier, c’est-à-dire dans le cadre légal de l’état d’exception". Emmanuel Macron étant la dernière et plus belle incarnation du président absolu, parce que c’est son projet…
Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise
Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.
Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?
Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.
Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.
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