Politique Eco
Politique & Eco n°384 avec Marc-Gabriel Draghi - Hystérie verte et monnaie numérique : l'agenda de la peur
Les prémices d'un ouragan financier ? Après le covid et la guerre en Ukraine, l'inflation explose, les faillites s'enchainent, les tensions sociales se multiplient... nous entrons dans le coeur du programme politique du "monde d'après" avec la grande réinitialisation de l'économie. Jamie Dimon, PDG de la JPMorgan & Chase, l'annonçait déjà : "Cet ouragan et là, il vient vers nous". Les crises bancaires outre-atlantique arrivées en Europe en sont un exemple concret. Cela dit, nous voyons à présent se dessiner devant nous l'ébauche de nouveaux projets : une hystérie verte avec la décarbonation massive de l'économie ou encore la bataille de l'eau (le deal de ce début de décennie pour les banques d’affaires) et l'avènement de monnaies numériques en préparation au sein des banques centrales. Une bascule monétaire nous entrainant vers une forme de contrôle social. Christine Lagarde, présidente de la BCE, le reconnait à minima : “L’euro numérique permettra un certain degré de contrôle des paiements”. L'or et l'argent risquent donc de jouer un rôle de premier plan dans la restructuration de la finance internationale et la mise en place d’une monnaie mondiale que certains annoncent depuis longtemps. Marc-Gabriel Draghi, juriste spécialiste en histoire du droit, passionné par la question monétaire, et l'auteur de "La Grande Narration - Vers la mort des nations", répond à toutes les questions dans "Politique & Eco".
Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise
Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.
Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?
Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.
Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.
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