Politique Eco
Politique & Eco n°385 avec Bertrand Scholler - Bascule au Moyen-Orient : la Chine prend la main
L'Arabie saoudite et l'Iran décident de s'unir. Après 6 ans de rupture diplomatique, les deux pays au coeur de la production mondiale de pétrole ont conclu un accord diplomatique le 10 mars dernier grâce au parrainage de Pékin (et de Moscou). Un tremblement de terre dans les relations internationales qui rebat les cartes. Le Moyen-Orient était, depuis 1945, sous l'autorité des Etats-Unis mais la région opère un tournant à 180 degrés. En effet, en novembre 2022, Ryiad avait déjà refusé d’augmenter sa production d’hydrocarbure à la demande des Etats-Unis. En mai 2022, la Capitale saoudienne avait aussi refusé d’avaliser les sanctions occidentales contre la Russie. De cela, la Chine semble la grande gagnante : les contrats sur le pétrole, autrefois libéllés en dollar, se font maintenant aussi an Yuan. Pourquoi les Etats-Unis n'ont-ils rien vu venir ? Comment sunnites et chiites ont-ils surmonté leurs différents ? Comment le gouvernement israélien va-t-il réagir ? Comment les économies européennes, restées dans la roue des Etats-Unis, vont-elles pouvoir faire face à cette nouvelle donne ?
Conséquences immédiate de l'acord Iran/Arabie saoudite, une trève de deux mois a été décretée entre les autorités yéménites, soutenues par l'Arabie saoudite, et les milices houthis, épaulées par l'Iran.
Le géophysicien Bertrand Scholler, ingénieur des mines et diplômé de l'Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs, répond à toutes les questions dans "Politique & Eco".
Une France sous tutelle : compte à rebours lancé - Politique & Eco avec Tom Benoit
Une France rattrapée par ces vieux démons. Alors que Michel Barnier, l'égérie de Bruxelles, vient d'être nommé au poste de premier ministre, toutes les lumières sont au rouge pour les Français. Leur Etat est sous le coup d'une procédure de la Commission européenne pour déficit excessif (5,6% en 2024 selon B. Le Maire), et le budget pour 2025, déjà en retard dans sa préparation, promet une pression fiscale insoutenable et un déficit autour des 6%. Une incapacité de nos dirigeants à réduire les dépenses publiques qui interroge comme avec la transition écologique ou les 15 milliards € déjà dépensés pour aider l'Ukraine dans une guerre perdue d'avance. Une gabegie ubuesque qui expose notre pays à la menace d'une mise sous tutelle de la Commission européenne et une disparition de la France comme pays indépendant. Le paiement des intérêts de la dette coûte déjà plus de 50 milliards €/an à l'Etat et pourrait avoisiner les 75 milliards € en 2027.
Tom Benoit, économiste et directeur de la rédaction de "Géostratégie magazine", livre un constat pessimiste : "les Français ont cessé de se battre, je ne crois pas au relèvement de la France...". En attendant un éventuel sursaut du peuple qui attend souvent d'être dos au mur...
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